Quand on lit la présentation stratégique du programme Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local, on croirait que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes à la direction générale des finances publiques. Bien qu'il soit prévu de supprimer 850 emplois, le directeur général adjoint s'est félicité en la matière d'une rupture avec les quinzaines dernières années : je vous laisse imaginer le carnage des années précédentes ! Depuis 2010, 25 000 suppressions d'emploi ont eu lieu. Au départ elles étaient en lien avec des gains de productivité, mais la corrélation n'existe plus. Il est temps d'arrêter l'hémorragie : la DGFIP, c'est du contrôle fiscal, mais aussi la réception des plus précaires, en rupture administrative et numérique, des missions immobilières indispensables au fonctionnement du secteur – dans les services de publicité foncière, le retard peut être de six mois ou un an – ou du soutien aux collectivités locales, qui reste trop faible actuellement. Pour ces différentes raisons, nous voterons contre les crédits de cette mission.