Le ministère des finances est le seul à supprimer, encore cette année, des postes. J'ai bien compris la finalité du recours aux nouvelles technologies, comme la numérisation, mais prenons garde aux risques de dérive, en particulier lorsque des tâches sont privatisées. Ainsi, lorsque l'établissement de la cartographie des piscines a été déléguée à des sociétés privées, ce sont des gens installés à Madagascar et dépourvus de toute compétence fiscale, qui y ont travaillé. La numérisation permet à Bercy de supprimer des emplois mais lui fait prendre le risque de travailler avec des entreprises sous-traitantes qui ne seront pas trop regardantes sur le statut et les compétences de leur personnel. À terme, le travail sera moins rentable. Notre commission devra dresser un bilan de la situation car je ne crois pas que l'on puisse obtenir les mêmes résultats avec moins de moyens.