Il s'agit là d'une enquête de conjoncture : on demande aux entreprises si elles estiment que leur production est limitée par des facteurs liés à l'offre ou à la demande et si elles souffrent de difficultés d'approvisionnement. Les réponses sont pondérées par le chiffre d'affaires. Toutefois, on ne sait rien de la prégnance de ces difficultés. Si les entreprises déclarent qu'elles en rencontrent et doivent provisionner, cela signifie que la production en est probablement entravée, mais on ne sait pas si elle sera réduite pour autant, ni si l'on va arrêter une chaîne de production. Dans l'enquête de conjoncture du mois de novembre, nous formulerons des questions complémentaires pour clarifier ce point. Il convient néanmoins de rester prudent, parce que quand on pose des questions qualitatives, on ne sait jamais quel succès elles vont rencontrer ni si les réponses seront exploitables. Vous le saurez dans les semaines à venir.
On regardera aussi a posteriori si les entreprises qui ont signalé des difficultés d'approvisionnement font partie des secteurs économiques où l'activité a été réduite.
Nous avons enfin posé en juin et en septembre une question concernant les difficultés d'approvisionnement spécifiquement liées à la guerre en Ukraine. Le graphique suivant en présente les résultats. Comme vous le voyez, ils sont très variables selon les secteurs. Les difficultés ont tendance à se réduire, sauf pour ce qui concerne les matériels de transport.
Je ne sais si j'ai répondu à vos interrogations.