Nous n'avons pas eu l'occasion de le faire, mais nous participons actuellement à un groupe de travail réunissant plusieurs administrations, sous l'égide de Jean Pisani-Ferry, en vue d'améliorer la modélisation macroéconomique autour de ces questions. En effet, nous ne pouvons pas nous contenter des modèles néokeynésiens voyant dans les investissements verts une manière de relancer l'activité. En réalité, le système de production se trouvera confronté à l'obsolescence du capital brun, c'est-à-dire des investissements trop polluants. Il est donc nécessaire d'évaluer les besoins accrus en investissements verts, qui se chiffrent en points de PIB, et de voir comment cela fonctionne en matière de financement et d'équilibre entre la consommation et l'épargne.