À titre personnel, je pense que la décision prise dans le cadre de la loi de 2015 de réduire la part de l'électricité nucléaire à 50 % à l'horizon 2025 a été une erreur. L'échéance a ensuite été reportée à 2035 et désormais on ne dit plus rien, dans l'attente de la prochaine loi.
Je le dis d'autant plus volontiers qu'en février 2012, une commission que j'ai eu l'honneur de présider et dont Claude Mandil, ancien directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie, était le vice-président a remis au ministre Éric Besson un rapport recommandant de faire tout ce qui était possible en matière d'efficacité énergétique et, surtout, de ne pas fermer de centrale nucléaire, de prolonger autant que faire se peut la durée de vie des centrales et de maintenir l'option de la quatrième génération.