Cet amendement ne sort pas de nulle part et fait écho aux travaux de Julia Cagé. Certains de nos collègues du groupe LR demandent pourquoi des journalistes devraient avoir davantage leur mot à dire que des actionnaires, ce qui me paraît très grave. Les actionnaires ont des intérêts et les journalistes ont une déontologie, qui suppose une formation et des contrôles. Il faut qu'ils puissent exercer leur métier indépendamment de la pression des actionnaires, qui font parfois des affaires dont ils n'ont pas envie qu'on parle dans les médias. Vous dites vouloir prendre en compte les propositions de David Assouline, mais c'est grâce à notre proposition de loi que nous débattons de cette question pour la première fois.