Tout ce qui est excessif est insignifiant. Les grandes entreprises dont vous parlez avec un certain dégoût ont tous les défauts du monde, à vous entendre. Il est certainement nécessaire de revoir les contours de leur fonctionnement, et je ne suis pas le dernier à le dire : je l'ai encore démontré il y a quelques heures sur le plateau de l'émission « Touche pas à mon poste », lorsque je suis revenu sur les insultes inacceptables qui ont visé notre collègue Louis Boyard.
Nous attendons beaucoup des états généraux à venir, mais il ne faut pas oublier les emplois créés par ces groupes et le soutien qu'ils apportent aux mondes de la presse, du sport et de la culture. L'an dernier, Canal+ a consacré 50 % de ses investissements à des programmes locaux et a mis 500 millions d'euros dans le cinéma français et européen et Vivendi, qui représente 36 000 emplois, reste l'une des mamelles du sport en France.
Pourquoi ne commencez-vous pas par conformer vos actes à vos paroles ? Vous vous en prenez au groupe Bolloré, mais vous et vos amis continuez d'aller sur ses plateaux à la moindre occasion. Il y a la loi et l'esprit de la loi.