Vous l'avez dit précédemment, monsieur le président-directeur général, depuis le conflit en Ukraine, nous avons conscience de l'importance des difficultés d'approvisionnement en gaz. Toutefois, le 5 septembre dernier, M. Macron confirmait à la presse qu'il n'y avait pas d'intérêt à ouvrir de nouvelles interconnexions énergétiques entre l'Espagne et la France, visant notamment le projet MidCat de gazoduc souterrain, dont l'aboutissement interviendrait l'été prochain, semble-t-il. Puis, le 20 octobre, M. Macron a annoncé à la presse la mise en place d'un corridor des énergies vertes entre Barcelone et Marseille, le BarMar, visant à créer un gazoduc sous-marin devant être opérationnel au mieux d'ici à sept ans.
Ce projet permettra-t-il de disposer, dans sept ans, d'une énergie moins coûteuse, en raison de l'accroissement des capacités d'approvisionnement en gaz sur un marché tendu et de la baisse des coûts de transport ? Quelle sera la stratégie de TotalEnergies sur l'hydrogène vert pour exploiter de façon optimale ces nouvelles infrastructures ?
Si vous permettez, monsieur le président, une considération tout à fait personnelle : j'avoue que je suis extrêmement surpris de voir un certain nombre de collègues sembler regretter que TotalEnergies ne soit pas une entreprise en faillite.