Il n'y a pas, d'un côté, ceux qui défendent les locataires et, de l'autre, ceux qui défendent les propriétaires. Il y a un problème de logement.
Les lois déjà votées constituent autant de boîtes à outils pour les collectivités territoriales – qu'il s'agisse de la loi ELAN, de la loi ALUR ou de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
Les zones tendues sont particulièrement nombreuses dans les métropoles, mais les causes sont multiples. On a parlé de l'absence de logements vacants à Nantes, mais dans la métropole d'Aix-Marseille-Provence il y en a énormément – 7 000 à Aix-en-Provence. Ailleurs, c'est le foncier disponible qui fait défaut pour construire.
Nous n'avons pas la même approche philosophique. Vous pensez que la France est un espace homogène. Nous pensons qu'il faut mettre différents instruments à la disposition des élus locaux, afin qu'ils puissent répondre aux besoins en logements plus nombreux et moins chers en fonction des spécificités de leur territoire.
Nantes et Aix-en-Provence ne se ressemblent pas du tout. Si les causes sont différentes, les solutions doivent l'être aussi.