Cette législature va être passionnante parce que les clivages idéologiques ressortent enfin. Nous allons débattre.
Les propos de M. Jumel laissent entendre qu'il refuse la loi du marché, c'est-à-dire celle de l'offre et de la demande. Je suis élu du sixième département le plus pauvre de France, dont le budget est équilibré par les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), c'est-à-dire grâce aux ventes immobilières. Nous pouvons maintenir son budget social grâce à ces droits, mais nous constatons aussi que les maisons sont principalement achetées par des Parisiens qui doivent s'exiler parce que la vie parisienne est devenue très compliquée – merci madame Hidalgo ! Ils arrivent avec un pouvoir d'achat énorme et peuvent payer comptant, ce qui fait que les prix augmentent mécaniquement.
Je pose une question très simple : faut-il soviétiser les relations sociales ou bien faut‑il faire confiance à chacun tout en ayant conscience que la loi de l'offre et de la demande est imparfaite ? Je lance le débat.