Olivier Serva :
Pendant ce temps, la santé de la population est mise en péril. Pire, certains décèdent faute d'accès aux soins et de prise en charge – dans la France du XXIe siècle. Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai rencontré une administrée de Morne-à-l'Eau qui me racontait que sa grand-mère, Pascale, souffrait de problèmes de cœur et qu'elle était décédée d'un arrêt cardiaque après avoir attendu un an la pose d'un pacemaker. Bien entendu, cet appareil n'a jamais été posé.
Vous me parlez de pourcentage faible quand, moi, je vous parle d'hommes et de femmes. De chair et de sang.