Puis, devant l'évolution de la situation, il a admis avoir fait évoluer sa position et a commencé à nous imposer certaines choses. Ces obligations, la population les a acceptées, et elle a consenti beaucoup d'efforts. Je rappelle que le pays a été fermé, cadenassé, pour lutter contre la pandémie, et la population a globalement joué le jeu ; elle a fait des efforts incommensurables pour adapter son quotidien et affronter une crise sanitaire qui frappait le monde entier.
Aujourd'hui, la situation a évolué, le temps a passé. Je peux comprendre la réticence de ceux qui ont voté l'obligation vaccinale, sauf qu'aujourd'hui leurs arguments ne tiennent plus : l'idée que le vaccin empêche d'attraper la maladie et de la transmettre a fait long feu, remise en cause par le variant omicron.
Je rappelle aussi que depuis des décennies, nos territoires dits d'outre-mer connaissent une pénurie de personnels soignants. Aujourd'hui, le manque est considérable – on parle de plusieurs centaines de soignants –, une frange de la population n'a pas accès aux soins, certains services d'urgences sont fermés la nuit par manque de bras pour accueillir les patients ; aujourd'hui, nos territoires sont des déserts médicaux.
Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons plus continuer à maintenir la suspension de soignants et de pompiers parce qu'ils ne sont pas vaccinés !