Collègues du groupe Renaissance, l'an dernier, presque à la même date, vous votiez fièrement une loi visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes. « Conforter le lien entre les animaux et les hommes » : c'est bien de cela qu'il s'agit. Nous parlons de notre lien aux animaux, au vivant.
Selon l'explorateur et naturaliste Théodore Monod : « La corrida est le symbole cruel de l'asservissement de la nature par l'homme. » Tout est dit. La corrida n'implique nulle notion de subsistance, nulle nécessité d'aucune sorte. Le taureau est traité en objet dont on peut disposer ; il souffre et meurt pour notre bon plaisir, pour notre divertissement. Quelle meilleure allégorie d'une domination totale ?