Elle disait son incompréhension devant ce spectacle de douleur sans nom qu'est la corrida ; elle formait le vœu que les adultes écoutent parfois davantage le bon sens des enfants.
Je ne vous cache pas qu'elle m'a rappelé une autre petite fille, qui ne comprenait pas non plus que son pays permette tant d'inhumanité dans les arènes, tant de violence vis-à-vis d'un animal. Cette petite fille ne se doutait pas qu'elle aurait un jour la chance de monter à la tribune de l'Assemblée nationale, pour essayer de convaincre ses collègues députés de mettre, enfin, un terme à cette aberration.