La ferveur autour de la corrida a toujours fluctué avec les époques et avec l'histoire : il y a dix ans, une centaine de corridas se déroulaient chaque année dans l'Hexagone ; aujourd'hui, il n'y en a plus qu'une cinquantaine.
Troisièmement, je défendrai devant vous une filière pour laquelle l'adoption du texte aurait des conséquences irrémédiables et désastreuses. Au-delà d'une tradition, la corrida représente un tissu économique non négligeable qui a déjà été lourdement affecté par la crise sanitaire du covid-19. La corrida, c'est une cinquantaine d'élevages dans les régions Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine ; c'est une filière d'excellence, la race Brave, reconnue comme race locale mais aussi comme race menacée en France et qui contribue à la biodiversité et à l'entretien de certains de nos paysages, en Camargue par exemple.