C'est avec beaucoup de gravité et de solennité que je prends acte du vote historique qui vient d'avoir lieu. Dans mon discours, j'avais exprimé le souhait de voir l'Assemblée nationale se prononcer pour l'inscription de l'IVG dans la Constitution ; c'est désormais chose faite, et bien faite, puisque le texte a été adopté à une très large majorité.
Ce vote a pu avoir lieu grâce à la majorité. Madame Aurore Bergé – il m'est pénible de vous voussoyer en cet instant –, je sais l'engagement viscéral, personnel, qui est le vôtre et je salue le très grand geste que vous avez fait en retirant le texte que vous aviez préparé de longue date.