Alors que la Première ministre nous avait assuré être rompue à l'art du compromis, elle compromet trop souvent cet art et rompt toute discussion.
Le seul rescapé est ce PLFR 2, sans doute parce qu'il s'agit d'un texte budgétaire de fin de gestion, sans forte ambition, cantonné à des mesures de rééquilibrage des finances publiques.
Mais prenons acte du fait qu'un compromis a été trouvé sur ce texte qui, dès son origine, contenait plusieurs éléments utiles : des moyens supplémentaires pour les universités et les unités de recherche, les Crous, le monde agricole ou les armées, et la création de deux chèques énergie exceptionnels, dont l'un – rappelons-le, c'était en juillet – provient des oppositions.