Je vous remercie, monsieur le ministre, pour votre réponse et pour le soin que vous avez mis à m'éclairer. Je suis bien sûr prêt à travailler avec tous les services de l'État pour une protection rationnelle et efficace de notre trésor commun qu'est la Camargue. Elle a été façonnée par l'homme, et nous devons empêcher qu'elle ne disparaisse. Je vois ici et là la volonté de figer stérilement ce territoire exceptionnel sous prétexte d'écologie, alors que celle que nous vivons depuis des siècles dans ce territoire est faite, entre autres, d'élevage équestre et taurin, de culture du riz et d'un pâturage non agressif des sols. Il serait résolument dommageable, voire suicidaire, d'encourager, pour des raisons idéologiques, d'autres formes d'agriculture qui ne correspondent en rien à la réalité d'un territoire unique au monde. Je sais l'importance, monsieur le ministre, que vous portez au respect du schéma qui est le nôtre, à travers notamment la mission d'information menée en Camargue par les services de votre ministère et de celui de la transition écologique, et je souhaitais vous en remercier.