Le RER B constitue un axe majeur des déplacements en Île-de-France. Les cofinanceurs, dont l'État, l'autorité organisatrice Île-de-France Mobilités et les exploitants de la ligne ont engagé un ambitieux programme de modernisation. Cette ligne sera ainsi équipée d'un nouveau matériel roulant à partir de 2025. Elle bénéficiera également du système de signalisation et de gestion de la conduite Nexteo – nouveau système d'exploitation des trains Est-Ouest. Déployé d'ici à la fin de la décennie, il permettra d'améliorer les conditions de circulation du RER B et du RER D dans le tronçon central. Ces travaux de modernisation nécessitent des interruptions temporaires de circulation, dont les opérateurs et Île-de-France Mobilités veillent à réduire l'impact tout comme pour le CDG Express. D'ici à quelques années, le RER B bénéficiera de conditions très significativement améliorées. J'ajoute que les études ont démontré qu'un doublement du tunnel commun ne pouvait pas être réalisé dans des conditions satisfaisantes.
Le calendrier d'ouverture à la concurrence fixé par la loi de 2009 correspond à des obligations européennes. Défini après concertation avec l'ensemble des parties prenantes, il établit un équilibre destiné à leur permettre de s'organiser au mieux et à garantir la concurrence entre les candidats tout en préservant, grâce à son étalement, la continuité du service.
Enfin, vous citez le versement mobilité. Les entreprises contribuent déjà de manière importante, non seulement en alimentant une recette qui n'a rien perdu de son dynamisme, malgré les crises, mais aussi en prenant en charge la moitié du coût de l'abonnement de leurs salariés. Il est bon de rappeler cette réalité et de replacer chacun devant ses responsabilités, d'abord et avant tout Île-de-France Mobilités, dont c'est la compétence. Cela n'empêche pas l'État de soutenir le financement des transports collectifs, comme il l'a montré par l'effort inédit consenti pendant la crise sanitaire.