En ce qui concerne les OAT indexées sur l'inflation (OATi) – qui sont indexées sur l'inflation à la hausse et à la baisse, et non dans un seul sens –, nous avions fait un rapport pour la commission des finances du Sénat qui étudiait attentivement la politique d'émission. À l'époque, il s'agissait de répondre à une forte demande du marché, dans un contexte d'inflation durablement faible depuis des années. Aujourd'hui, le contexte est un peu différent. La position de la Cour quant à l'émission de nouvelles OATi est prudente tant que les perspectives d'inflation ne sont pas stabilisées. L'avantage de ces obligations est que le risque d'inflation ne se paye pas par le taux. Globalement, le bilan est équilibré si les OATi représentent 10 à 15 % de l'ensemble des émissions. Le contexte nouveau doit inciter à une grande prudence.