Il y a deux façons de creuser le déficit : augmenter les dépenses publiques ou baisser les recettes – sur ce dernier point, j'abonde dans le sens de Philippe Brun. Dans un contexte de crise, on dépense souvent pour soutenir les entreprises et les ménages – c'est le fameux « quoi qu'il en coûte », qui était utile et que nous avons voté, même si, après l'adoption d'une mesure très générale dans un premier temps où il fallait aller vite, on aurait dû flécher davantage ses bénéficiaires –, mais on n'est pas obligé de réduire les ressources : on peut faire appel à des contributions exceptionnelles, notamment en taxant les surprofits. Ce n'est pas ce choix qui a été fait.
La Cour a-t-elle évalué ce que représente, en pourcentage du PIB, la baisse des impôts au profit des entreprises, d'une part, et des ménages, d'autre part, en 2020 et en 2021 ?
Dans le PLFR, je vois une hausse des crédits de paiement de 3,8 millions d'euros pour la revalorisation du régime indemnitaire de la Cour « conformément à l'engagement du Premier ministre » : quel est cet engagement ?