Devant la nécessité de concilier la défense des intérêts nationaux et la protection de la planète dans le cadre du commerce extérieur, il faut préciser les conditions d'un juste échange et le renforcement du contrôle des marchandises aux frontières. Nos accords de libre-échange signés à l'échelle européenne doivent intégrer ces conditions de juste échange, avec des règles strictes sur les importations de produits agricoles et alimentaires. Ceux-ci doivent être produits en respectant des normes sur l'environnement aussi strictes que celles que nous avons en Europe.
La vision des écologistes est tournée vers un tourisme des quatre saisons, respectueux de l'environnement, visant, en lien avec les collectivités locales, à convertir des emplois par le biais de formations professionnelles et d'un plan massif, notamment en zone de montagne.
Nous regrettons qu'il manque des outils pour mesurer l'efficacité du dispositif de compensation carbone d'un point de vue environnemental et son incidence réelle sur le risque de délocalisation des entreprises. Ce regret est d'autant plus justifié que les entreprises concernées bénéficient déjà d'importantes dépenses fiscales, évaluées à 1,6 milliard pour 2022.