Nous avons fait valoir l'urgence d'une réponse adaptée au choc systémique qui s'abattra sur nos entreprises en raison de l'explosion des prix de l'énergie et de leur extrême volatilité. À périmètre constant, l'évolution des crédits de la mission se limite pour l'essentiel, comme en 2022, à l'augmentation de 400 millions de la compensation carbone des sites très électro-intensifs, ce qui est d'ailleurs normal.
Toutefois, le périmètre de la mission ne comprenant pas cet enjeu essentiel qu'est le soutien à la pérennité de nos entreprises, nous voterons contre ces crédits.
Les rapports de la commission des affaires économiques ont permis d'identifier des pistes de travail, dont la dessaisonalisation du secteur touristique, notamment en montagne.
Compte tenu du contexte économique, les enjeux de compétitivité pour le développement de nos entreprises à l'export sont importants en Europe.
Nous avons alerté sur l'entretien et la nécessaire garantie de fiabilité du réseau cuivre jusqu'en 2030.