Selon BPIFrance, 50 000 à 60 000 entreprises risquent de ne pas trouver de repreneurs et 20 % des chefs d'entreprise ont plus de soixante ans. Cette situation devrait tous nous alarmer et nous devrions planifier de telles reprises.
De plus, des associations et des entreprises veulent se transformer, certes pour des raisons économiques mais aussi et surtout en raison des aspirations à une autre économie, plus humaine, solidaire et démocratique. Beaucoup de salariés souhaitent reprendre leur entreprise et nombre d'associations veulent se transformer en coopérative. Il convient donc de financer un accompagnement et une ingénierie. Ce modèle, très « résilient », fonctionne très bien, comme nous l'avons vu lors de la crise sanitaire et comme c'est également le cas dans le cadre de la crise inflationniste que nous connaissons, quoique les risques de défaillances soient assez importants.