La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) joue un rôle central dans la protection de nos concitoyens puisqu'elle est notamment chargée du contrôle de la loyauté des pratiques commerciales et du repérage des fraudes.
La concurrence pure et parfaite n'existe pas, surtout dans un contexte où règnent les oligopoles, avec ce que cela suppose de pressions et de manipulations sur les prix et les relations commerciales.
Je ne doute pas que ceux qui sont attachés au libre jeu du marché seront attentifs à cet amendement visant à renforcer ses moyens. Depuis 2007, ils se sont en effet dégradés puisque la DGCCRF compte 900 équivalents temps plein (ETP) en moins alors que ses missions ont été étendues. La surcharge de travail s'explique notamment par le contexte inflationniste qui perturbe les chaînes de valeur. Dans le cadre des travaux du groupe de suivi de l'inflation, la DGCCRF nous a d'ailleurs fait part, à Xavier Albertini et à moi-même, de ces difficultés.