Cinq ans après le drame de la rue d'Aubagne à Marseille, la lutte contre l'habitat indigne n'est toujours pas engagée. Plus de 1,3 million de personnes sont toujours contraintes de vivre dans des conditions dangereuses pour leur santé et leur sécurité. Nous proposons donc de déléguer de nouvelles missions à l'Anah et de lui offrir de nouveaux moyens, afin qu'elle assure le rôle d'agence nationale des travaux d'office et qu'elle mène une politique de résorption de l'habitat indigne.
La création d'une telle agence est évaluée à 20 millions d'euros et les besoins en investissement pour la mise aux normes annuelles de 60 000 logements sont évalués à 1,5 milliard d'euros supplémentaire.