Personne ne peut concevoir que des enfants, des familles, des hommes isolés même, dorment dans la rue. Beaucoup a été fait pour créer des places, déployer des logements, mais tout cela prend du temps.
Dans le Maine-et-Loire, plusieurs projets de pensions de famille sont en cours mais ils n'aboutiront que dans trois ans, au mieux. Le calendrier semble décalé : l'objectif vers lequel on tend est le bon, mais il y a toujours des enfants et des familles sur les trottoirs des grandes villes. Il ne faut donc pas réduire le nombre de places d'hébergement.
Je présenterai en séance un amendement, qu'une cinquantaine de députés Renaissance ont déjà cosigné. Il nous faut retravailler ce sujet, notamment le pilotage, car il faut absolument, en effet, que l'on connaisse la manière dont ces crédits sont consommés et utilisés sur le terrain.