Ce PLF, comme ceux des cinq dernières années, fera de 2023 une année de modernisation, caractérisée par la livraison de très nombreux équipements, et une année à nouveau favorable à la recherche et au développement : 8 milliards d'euros y seront consacrés, dont un milliard est alloué à l'innovation de défense. Pour avoir dirigé l'AID depuis sa création, vous savez que priorité doit être donnée à l'innovation de défense pour conserver notre supériorité opérationnelle et renforcer notre autonomie stratégique. L'année 2023 sera aussi celle d'un défi qui concerne nos industriels comme les services du ministère : l'entrée dans une logique d'économie de guerre. Je suis convaincu que nous saurons le relever collectivement.
Vous avez mentionné les ingénieurs du corps de l'armement qui œuvrent pour la DGA. J'aimerais évoquer avec vous le cas des ingénieurs, cadres techniques, commerciaux et techniciens. Cette population, souvent méconnue, de contractuels de la fonction publique, apporte une plus-value à la DGA par son expertise qui complète celle des corps de l'armement. Cette diversité nourrit l'institution ; comment renforcer l'attrait de la DGA pour favoriser le recrutement de ces personnels et les fidéliser ?