Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.


Les amendements de Ian Boucard pour ce dossier

16 interventions trouvées.

Nous l'avons dit ce matin : le bracelet antirapprochement est un dispositif qui a été largement déployé en France suite à l'adoption de la loi visant à agir contre les violences au sein de la famille, adoptée à l'unanimité à l'Assemblée à l'initiative d'Aurélien Pradié. C'est à ce titre qu'il a déposé les deux amendements que j'ai l'honneur de ...

Quelques chiffres : en mai 2021, 61 BAR étaient disponibles ; en novembre de la même année, 509 étaient activés. Si ce chiffre a légèrement diminué en janvier 2022, au 1er septembre 2022, 835 bracelets étaient déployés sur les 1 000 qui, selon nos informations, sont à disposition des magistrats. Mais nous avons un problème – peut-être pourrez-...

Chers collègues, si Mansour Kamardine réclame depuis tout à l'heure – ou plutôt, depuis qu'il est député – des mesures exceptionnelles pour Mayotte, c'est parce que la situation y est exceptionnelle. Après tout, l'un d'entre vous vient aussi d'évoquer son cas personnel en parlant du CEF de sa circonscription. En matière de sécurité, la situati...

Cela tient à l'histoire de ce beau département d'outre-mer, qui a fait le choix de rejoindre récemment la République française ; cela tient aussi à sa proximité avec les Comores – personne ne peut en douter. Je veux rendre hommage à notre collègue Mansour Kamardine, qui aime autant son territoire qu'il en décrit la réalité avec sincérité et pré...

S'il demande avec passion des mesures exceptionnelles, c'est parce que son département et les Mahorais en ont besoin. Mayotte est à des kilomètres de Paris, mais ne sous-estimez pas la gravité de sa situation sécuritaire. Les Mahorais, eux, savent qu'elle est dramatique.

Je ne vais pas répéter à mes collègues du RN ce qu'a excellemment expliqué le rapporteur spécial : un transfert de crédits n'est pas un gage, même si cela y ressemble. Je ne veux surtout pas venir à la rescousse de nos collègues, d'autant que j'ai utilisé la même technique que M. Balanant tout à l'heure à l'encontre de La France insoumise. Con...

Soyons raisonnables ! Nous aurions prononcé quelques interventions liminaires pour exprimer notre opinion sur le projet du ministre, puis nous serions tous sagement rentrés chez nous vers dix heures quinze.

Puisque vous êtes au pouvoir, faites évoluer le règlement de l'Assemblée nationale pour nous permettre de peser davantage dans la discussion budgétaire, sans avoir recours à ce type d'amendements, que nous déposons tous parce que nous n'avons pas le choix.

Pour en revenir à la question du numérique, si je ne nie pas les efforts consentis dans ce projet de budget, reconnaissez tout de même la difficulté de la situation. Puisque chacun relate les visites qu'il effectue sur le terrain, je précise que j'ai eu l'occasion, dans le cadre du Beauvau de la sécurité, de visiter plusieurs brigades de gendar...

Cela nous éviterait de dépenser à tort et à travers, en ordre dispersé, pour acquérir des logiciels qui ne fonctionnent jamais, que ce soit à la justice, à l'intérieur, au ministère des armées…

Pardonnez-moi, monsieur Maillard, mais l'État a actuellement recours à des sociétés privées, qu'il paye très cher, pour des outils qui ne marchent pas ! Peut-être pourrait-il s'en charger lui-même !

Vous êtes toutefois plus malin que moi, j'en conviens bien volontiers. En tout cas, force est de constater que quand les juges et les policiers nous expliquent que leurs logiciels ne fonctionnent pas, nous devrions les écouter.

Monsieur le garde des sceaux, si les prisons sont aussi pleines, ce n'est pas seulement parce que le Gouvernement aurait une politique peu laxiste, c'est aussi parce qu'il avait promis 15 000 places de prison à l'horizon 2017 et qu'il n'en a construit que 2 080 !

Le Gouvernement a 13 000 places de prison de retard par rapport à l'engagement pris après la première élection de M. Macron. Monsieur Bernalicis, vous ne nous avez pas convaincus.

Les Français qui suivent nos débats depuis ce matin – ils ne doivent pas être nombreux, c'est à votre avantage – savent désormais ce que serait la France si M. Mélenchon était élu Président de la République et si vous aviez la majorité : une France sans prisons, dans laquelle tous les délinquants seraient libérés.

Tous vos amendements, sans exception, sont gagés sur les crédits de l'administration pénitentiaire. Vous proposez d'ouvrir les prisons et de libérer les délinquants – parfois en résidence un peu surveillée, mais sans plus. Si on supprime les prisons, il n'y aura plus de délinquance : le raisonnement est simpliste et il a le mérite d'être clair....