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Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

29 interventions trouvées.

La richesse est comme le fumier : elle pue quand on l'entasse, mais porte de nombreux fruits quand on la répand.

Nous sommes pour que l'argent soit répandu et porte ses fruits. Quelle est la réalité du pays ? Les salariés qui le font tourner doivent chaque jour se priver sur leur alimentation – les témoignages dont on me fait part évoquent les fruits, les légumes, la viande, le poisson, enfin à peu près tout –, quand ce n'est pas sur la santé et évidemme...

Voici une illustration de votre « en même temps ». Nous vous décrivons les superprofits. Nous vous disons que les salaires des patrons du CAC40 ont doublé l'an dernier, que les dividendes atteignent des montants record. On rêve presque du temps où M. Sarkozy évoquait un partage des bénéfices en trois tiers : un tiers pour l'investissement, un t...

À cela vous répondez simplement que vous êtes fort préoccupés. Or nous ne sommes pas là pour être préoccupés mais pour agir.

Nous sommes là pour faire des lois afin que cette indécence cesse. Au moment où, en haut, certains se gavent – je dirais même s'hypergavent, se mégagavent –, vous venez demander à ceux qui, en bas, font réellement tourner le pays, de se serrer la ceinture.

Ce qui se passe actuellement, Montesquieu l'avait résumé ainsi : « Si plusieurs tailleurs travaillent à l'habit d'un seul homme, beaucoup d'autres hommes n'auront pas de quoi se vêtir. » Nous laissons les uns s'offrir de beaux habits de luxe à tout va – le secteur du luxe explose – pendant que les autres n'ont rien. Et plutôt que de freiner un ...

On nous a parlé des actionnaires et des petits épargnants. Or, dans le pays, les 10 % les plus riches concentrent 60 % des actions. De même, 1 % des Français détiennent 25 % du patrimoine. Voilà à quoi ressemble la répartition, elle est inégalitaire. Votre rôle dans l'hémicycle, est-ce vraiment de laisser faire en disant que vous êtes « préoccu...

Ces derniers amendements, qui proposent successivement l'indexation des salaires du secteur privé sur les bénéfices, sur les dividendes, sur les rémunérations des patrons du CAC40 et sur le patrimoine des 500 plus grandes fortunes, sont bien évidemment des amendements d'appel. On attendait une réaction de la part du Gouvernement et de la majori...

Comme les anciens seigneurs qui suçaient le sang des paysans en leur prenant leur blé tout en refusant de payer des impôts, ces nouveaux seigneurs sucent la sève des salariés et refusent d'être fiscalement assujettis en France.

Que comptez-vous faire pour qu'ils payent ? Je rappelle que pour Total, Sanofi et Stellantis, c'est zéro impôt sur les sociétés en France ! Et vous restez tranquillement sur vos bancs, les bras croisés devant cette injustice ! Cela montre bien qui vous êtes !

Le principe que nous défendons est clair et constitue même l'un de mes rares points d'accord avec le Président de la République. Le 14 juillet dernier, il a dit que les Français doivent vivre de leur travail, de leur salaire ; oui, les Français doivent vivre de leur salaire et non de l'aumône que leur qu'accorderaient l'État ou leur entreprise ...

Je rappelle que cette mesure avait été prise en 1952 par Antoine Pinay, qui n'était pas un révolutionnaire, et qu'elle a perduré jusqu'en 1982, année où la désindexation des salaires a produit le triplement des dividendes dans le pays.

L'indexation des salaires sur l'inflation doit au moins s'appliquer jusqu'au salaire moyen, soit aujourd'hui autour de 2 300 euros. Je note à quel point, quand le débat porte sur les primes pendant des heures et des heures, cela ne pose pas de problème à nos opposants que tout le monde prenne la parole, que dix amendements soient successivement...

Eh oui, cela vous gêne que je cite des Français qui montrent le décalage entre ce que vous voulez voter ici et ce qui se passe sur le terrain. Voici ce que dit Bertrand : « Quand Bruno Le Maire demande aux patrons de faire des efforts et d'augmenter les salaires, ça nous fait rire. Au moment des NAO, les négociations annuelles obligatoires, on ...

Il est désormais question de situations on ne peut plus concrètes. En effet, il ne s'agit pas d'amendements généraux sur l'indexation auxquels j'étais favorable, mais qui ont été rejetés. Nos amendements de repli identifient un certain nombre de secteurs dans lesquels les salariés ont besoin d'être soutenus. Quels sont ces secteurs ? Ce sont ce...

L'amendement précédent concernait les femmes de ménage et le présent porte sur les aides à domicile. Il y aura des amendements pour les salariés de l'industrie agroalimentaire ou encore pour ceux de la logistique, autant de secteurs dont il est incontestable qu'ils permettent au pays de tenir. Par ailleurs, comme l'a montré le rapport remis par...

Que comptez-vous faire pour ces secteurs ? On n'entend rien. Si votre réponse c'est la prime, je vais redire ce qu'a exposé mon collègue Maudet : dans les transports, 82 % des salariés n'ont pas touché la prime Macron ; dans les services aux ménages, c'est 93 %. C'est la même chose pour l'aide à domicile : une très large majorité des salariés d...

Madame la rapporteure, madame la ministre déléguée, on vous demande ce que vous comptez faire pour les métiers essentiels dont le Président de la République a dit le plus grand bien au cœur de la crise covid. On vous dit que la prime Macron que vous proposez ne fonctionne pas et que les négociations au niveau des branches aboutiront peut-être d...

Que comptez-vous faire pour ces métiers essentiels ? Rien, apparemment, parce que les deux réponses contenues dans le texte de loi sont nulles et non avenues.

Dans la lignée des précédents, il demande l'indexation des salaires des assistantes maternelles sur l'inflation. Pour la plupart, ces professionnelles touchent un salaire nettement au-dessous du SMIC alors qu'elles travaillent tôt le matin jusqu'à tard le soir. Pendant la crise sanitaire, le Gouvernement affirmait vouloir revaloriser la rémuné...