Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
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à l'article « Il faudrait relever les salaires mais nous allons confier cette tâche à la négociation de branche », à l'article « Nous voulons diminuer la sous-traitance et la maltraitance mais nous allons confier cette tâche à la négociation de branche ». C'est un classique depuis cinq ans, pour justifier votre inaction. Je donnerai un seul ex...
Que les partenaires sociaux fassent donc leur travail au niveau des branches mais faisons aussi le nôtre : nous devons faire la loi !
J'entends dire sur les bancs de la majorité qu'il faut laisser les bons acteurs agir, que ce n'est pas au Gouvernement ni à l'Assemblée de s'en mêler… Ce texte est supposément une loi d'urgence, mais les mesures en question ne seront pas effectives avant un an ou un an et demi. C'est une éternité pour des gens qui, d'ores et déjà, perdent 100 à...
Si on avait laissé faire le dialogue, si on s'en était remis à la bonne volonté du patronat, dans un contexte où le rapport de force était si inégal, on aurait encore le travail des enfants ! Le dimanche ne serait toujours pas chômé ! On n'aurait pas de congés payés !
Il n'y aurait pas de sécurité sociale, de retraite, de salaire minimum. Il n'y aurait rien de tout ça ! Vous le savez depuis Lacordaire : entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, « c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ». Et là, vous refusez de faire la loi qui affranchit.