Les amendements de Florent Boudié pour ce dossier
16 interventions trouvées.
J'espérais que la représentation nationale adopterait une position unie, voire unanime pour dénoncer les violences commises à l'occasion des manifestations et des rassemblements, et pour défendre nos institutions ainsi que la liberté constitutionnelle de manifester.
Je regrette certaines interventions et certaines mises en cause, non seulement personnelles, mais aussi à l'encontre des forces de l'ordre, il y a quelques instants – ce n'est pas vous que je vise, monsieur Lucas –, ainsi qu'à l'encontre du ministre de l'intérieur et des outre-mer, qui a été accusé gravement il y a quelques heures.
Je déplore que certains en soient venus à de tels mots et qu'ils aient fait autant d'amalgames. Vos précédents amendements ne laissent pas de doute : vous dénoncez avant tout les violences des forces de l'ordre, en considérant que celles-ci portent la responsabilité des violences commises par les groupuscules.
J'en viens à l'amendement de M. Taverne. Je ne suis pas en désaccord avec votre constat, monsieur le député, mais la réalité matérielle est la suivante : une manifestation a eu lieu le 16 mars, place de la Concorde et dans plusieurs rues de Paris, suivie, quelques jours plus tard, d'une manifestation à Sainte-Soline n'ayant rien à voir avec la ...
Monsieur Lucas, vous avez raison. La commission d'enquête devra examiner les violences commises par les groupuscules d'ultradroite violents, mais elle devra aussi examiner celles qui sont commises par les groupuscules d'ultragauche violents.
Nous, monsieur le député, nous n'incitons pas à la violence, nous ne trions pas. Nous considérons que toutes les violences sont également inacceptables,…
…aussi bien par rapport à ces mouvements de citoyens, ces mouvements populaires que nous respectons, que parce que l'idée même que nous nous faisons du respect de la liberté de manifester nous impose d'examiner toutes les violences, une par une, d'en étudier chaque circonstance, de les juger et de les traiter. Ce sera le rôle de la commission d...
Pourquoi ne dites-vous rien de l'amendement que vous proposez ? Pourquoi, à aucun moment, ne parlez-vous de ce qu'il contient réellement ?
Vous ne souhaitez pas la création d'une commission d'enquête sur les groupuscules violents, mais par cet amendement, vous proposez de créer une commission d'enquête sur les violences policières.
…et que c'est le Gouvernement qui est violent. C'est tout à fait inacceptable. Puisque vous demandez des données, permettez-moi de vous donner quelques chiffres. Depuis le 16 mars, madame Garrido, plus de 2 000 policiers ont été blessés – j'y insiste, plus de 2 000 policiers ont été blessés. C'est un problème.
Les black blocs n'ont pas attendu la réforme des retraites ni le 49.3 pour commettre leurs violences. Rappelez-vous le sommet du G8 à Seattle, en 1999 ; rappelez-vous Göteborg, en Suède, en 2001 ; rappelez-vous Gênes, en Italie, la même année. Et rappelez-vous, pour la première fois en France, le sommet du G8 à Évian, en 2003. Il n'y avait pas ...
Au lieu de vociférer, écoutez les chiffres que je vous donne. Prenons le mouvement du 23 mars, qui fut sans doute le plus suivi et à l'occasion duquel la CGT revendique plus de 3,5 millions de manifestants – dont nous ne parlerons pas, car ce n'est pas l'objectif de la commission d'enquête. Lors de ce mouvement, il a été procédé à 457 interpell...
Monsieur Léaument, j'interprète votre intervention comme étant mue par l'envie de rejouer physiquement les débats des assemblées révolutionnaires.
C'est un peu daté, périmé même, d'en faire ainsi des tonnes dans notre hémicycle. J'aimerais revenir sur les propos de Jean-François Coulomme, dans un silence qui, je l'espère, peu à peu va se faire, et souligner son sens inné de la litote. Vous avez dit précisément qu'à l'occasion de ces manifestations, des objets avaient été échangés.
…par un manifestant contrit, l'incitant à s'en saisir. Soyons sérieux ! Il y a eu non pas des échanges d'objets, mais des violences inacceptables, qui visaient dans certains cas à attenter à la vie même des forces de l'ordre.
Et ça, c'est la très grande différence entre ce que vous représentez et ce que nous défendons, c'est-à-dire la République.