Les amendements de Florent Boudié pour ce dossier
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J'ai beaucoup apprécié l'intervention de M. Mathieu – sa nuance, son désir de construire un débat civique dans l'hémicycle. Nous avons bien compris votre version des faits et, hélas, celle de votre groupe politique : vous considérez que la responsabilité de la violence est d'abord le fait de la police et du Gouvernement. Voilà ce que vous dites !
Elle n'est pas, selon vous, le fait des groupuscules violents, ni des black blocs, mais des forces de l'ordre et du Gouvernement. Au reste, nous examinerons dans un instant un amendement qui va tout à fait dans ce sens. Eh bien voyez-vous, nous ne sommes pas du même côté de la barrière.
Nous ne considérons pas que la République est mauvaise lorsqu'elle se défend elle-même – c'est son droit, c'est même l'État de droit. Voilà la grande différence avec votre vision des choses. Vous avez évoqué la période révolutionnaire et, ce faisant,…
…vous vous êtes laissé aller dans votre intervention à une forme de révisionnisme inacceptable. Vous avez cité, entre autres, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ; très bien.
Antoine Léaument et moi la citons souvent ; c'est une de nos passions communes. Néanmoins, vous n'avez pas cité la loi du 3 août 1791 relative à la réquisition et à l'action de la force publique contre les attroupements, adoptée en pleine période révolutionnaire, onze jours seulement avant l'adoption de la loi Le Chapelier qui remet en cause le...
« Si, par les progrès d'un attroupement ou émeute populaire, […] l'usage rigoureux de la force devient nécessaire ; un officier civil […] ou commissaire de police […] se présentera sur le lieu de l'attroupement ou du délit, prononcera à haute voix ces mots : Obéissance à la loi ; on va faire usage de la force ; que les bons citoyens se retir...
Dès la période révolutionnaire, nous avions des forces de l'ordre qui défendaient les manifestants, mais qui luttaient aussi contre la violence !