Les amendements de Emmanuel Blairy pour ce dossier
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« Quand on cause avec un paysan, on s'aperçoit qu'on ne sait rien, ou que c'est comme si on ne savait rien, car on ne peut rien lui apprendre », écrivait Jules Renard. Les betteraviers, les endiviers, feraient un meilleur gouvernement que vous – et eux ne raconteraient pas de craques aux Français ! Ils chérissent leur terre comme personne, ils ...
Des assiettes les plus frugales aux restaurants les plus étoilés, les paysans font la grandeur de la France et son rayonnement aux yeux du monde entier.
Lorsque Napoléon III, remettant la Légion d'honneur à l'Artésien Guislain Decrombecque, ancien maire de Lens, lui demanda la recette de ses succès agricoles, ce dernier répondit en picard, en chtimi – langue que vous connaissez parfaitement, madame la ministre : « Sire, j'mets du fien, incore du fien, toudis du fien… Et ch'est comme cha qu'c...
En juin 2023, le groupe Rassemblement national a été le premier à alerter le Gouvernement sur la folie que constituerait la suppression, sous couvert d'un verdissement de l'économie, de l'avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR).
L'exécutif, ici même, a balayé cet avertissement d'un revers de main pour faire les poches des paysans. Quel mépris ! Avant de vouloir verdir l'économie, apprenez à faire pousser des radis parce que votre bilan en la matière, c'est 900 milliards d'euros de dettes supplémentaires depuis sept ans. Et ce n'est pas fini ! Malgré la mobilisation a...
…étant moi-même fonctionnaire –, il ne s'est rien passé. Ah si : la signature de nouveaux accords commerciaux avec le Chili et le Kenya !
Et ce n'est pas terminé : malgré la mobilisation agricole, alors que nos exploitants attendent toujours l'aide de trésorerie promise, le Gouvernement augmente de 10 % le prix de l'électricité au moment où le tarif réglementé hors taxe diminue ! Quand allez-vous donc vous arrêter ? Aujourd'hui, nous avons l'occasion de débattre du revenu de nos...
par les députés qui me font face. Il s'agit à la fois de protéger les paysans face aux industriels et de laisser le marché s'organiser parce que nous considérons que seuls ses acteurs connaissent leurs produits et leurs capacités de production. Regardons la France en face ! Que voulons-nous ? Accompagner la chute libre de l'agriculture que nou...
Cet amendement vise à récrire avec pragmatisme l'article 1er , en essayant de trouver une voie médiane entre l'économie administrée et le tout-libéral. Je commencerai par une question à Mme la rapporteure. Que faites-vous de l'article L. 631-24 du code rural et de la pêche maritime (CRPM) ? Vous n'en parlez jamais. Il devrait pourtant être le ...
Deux communes sur trois ont voté pour Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle et ces communes sont exclusivement rurales. Je crois par conséquent que le monde rural fait confiance au Rassemblement national.
Madame la ministre, vous êtes de mauvaise foi car vous ne répondez pas à la question que soulève l'amendement. Le tout-libéral que vous défendez ne fonctionne pas, on le voit aujourd'hui ; dans le même temps, les agriculteurs n'ont pas envie de s'enfermer dans une économie administrée. J'ignore si vous avez lu l'exposé des motifs et si vous av...
…mais il s'agit d'un dispositif équilibré. L'État stratège intervient et le fil conducteur est l'article L.631-24 du CRPM, dont vous ne parlez jamais.
Peut-être allez-vous finir par en parler puisque j'en parle… Le monde rural nous regarde ; il est en souffrance. Plutôt que de faire de la politique politicienne, donnons de l'amour à la ruralité.
Les agriculteurs demandent davantage de fluidité, de simplicité, d'efficacité. Or il apparaît assez complexe d'organiser tous les quatre mois une réunion de la conférence publique de filière. Je me demande même comment c'est possible, du point de vue technique ou humain. Cela risque très rapidement de devenir chronophage. D'ailleurs, le texte ...
Il vise à supprimer les mots « à hauteur de deux fois le salaire minimum de croissance ». Les prix planchers dont il est question deviendront, nous le savons très bien, des prix plafonds, si la proposition de loi devait être adoptée. En évoquant le Smic, rien que par la sémantique, on smicardise l'agriculteur. Or celui-ci est un entrepreneur, ...