Les amendements de Élisa Martin pour ce dossier

14 interventions trouvées.

Suppression déguisée de l'aide médicale d'État, restriction drastique du regroupement familial, conditions d'accès absurdes au titre de séjour « étranger malade », préférence nationale pour l'accès aux prestations sociales,…

…déchéance de nationalité, fin de l'indépendance de l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides, fin de la représentation, dans la procédure d'asile, du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, généralisation du juge unique à la Cour nationale du droit d'asile, atteintes au droit à un procès équitable et aux gara...

…maintien du placement des enfants dans le centre de rétention de Mayotte. Ce texte, c'est l'annonce d'une catastrophe sociale et sanitaire ,

la promotion du racisme et du rejet de l'autre, l'introduction de la préférence nationale, l'inscription dans la loi du programme de Jean-Marie Le Pen.

Ce projet de loi est un échec. Dans une démocratie, votre texte, rejeté par l'Assemblée, aurait été retiré et le ministre de l'intérieur aurait démissionné.

Comment osez-vous dire que nous avons voulu éviter le débat, vous qui en êtes à votre vingt-troisième 49.3 ? Comment osez-vous dire que nous avons voté avec le Rassemblement national,…

Comment osez-vous dire que le durcissement du texte est de notre responsabilité alors que, dès le départ, vous le saviez destiné à une commission mixte paritaire dominée par la droite extrême ? Cette commission mixte paritaire est un échec. Vous, le Gouvernement, avez court-circuité cette CMP par des tractations de couloirs.

Hier soir, le Sénat a déménagé à Matignon, l'Élysée s'est invité au Palais-Bourbon – et la séparation des pouvoirs a été définitivement piétinée.

Vos graves compromis tuent la France des droits humains et on ne s'en relèvera pas de sitôt. Monsieur le Président de la République, madame la Première ministre, vous avez troqué votre peu d'humanité contre vos minables carrières ,…

…vous avez troqué vos cols blancs contre des chemises brunes ! Votre législature est un échec. Le programme sur lequel vous, les députés,

avez été élus est mort et enterré. Choisissez-vous de faire des plus vulnérables des nouveaux pauvres ? Choisissez-vous de vous aligner sur les conditions posées par le Front national ?

Il n'y a pas de mandat impératif en république. Comme parlementaires, nous sommes libres. Et ce soir, vous avez un choix : la collaboration ou la République !

Ne perdons pas de vue l'essentiel : des milliers de personnes craignent pour leur sort, des millions nous scrutent en direct, des milliards voient notre France prête à sombrer.

Défendons nos traditions républicaines sans compromis ni compromission : Liberté, égalité, fraternité ! Car ce texte, c'est le fascisme en marche ! Vive la République, vive la France ! Retirez votre texte !