11 interventions trouvées.
...inte écologique des activités humaines ; reconnaître le rôle passé et présent des peuples autochtones dans la conservation de la biodiversité ; mobiliser des ressources financières pour permettre aux pays en développement de préserver la biodiversité sans entraver leur marche vers le bien-être. La COP15 de Montréal constituera un rendez-vous crucial pour l'avenir de la planète. En 2021, 28 % des espèces étudiées figuraient sur la liste des espèces menacées. Au rythme actuel des déforestations, les forêts tropicales pourraient avoir disparu entre 2070 et 2090. Au-delà de ces tristes données, c'est une conception de notre monde qui est en jeu. Rappelons d'abord que la disparition d'une espèce entraîne souvent la disparition de celles qui lui sont liées. Si nous n'y prenons garde, l'être humain di...
...obablement celui fourni par le WWF – Fonds mondial pour la nature –, qui établit que les populations mondiales d'oiseaux, de mammifères, de reptiles, d'amphibiens et de poissons ont décliné de 69 % depuis 1970. En France par exemple, les populations d'oiseaux ont diminué de 30 % en trente ans. Les populations de hérissons sont en baisse, tout comme les populations de chauves-souris, et celles des espèces que l'on ignore ou que l'on méprise, telles que les abeilles ou les vers de terre, pourtant essentielles au vivant, en particulier pour la culture de notre nourriture végétale. Nous, l'espèce humaine, sommes responsables de l'extinction en cours, pourtant nous ne faisons rien pour enrayer la catastrophe. Les COP sur la biodiversité n'ont jusqu'à présent servi qu'à produire des déclarations d'in...
...de la chasse. Les chasseurs sont tellement privilégiés par votre gouvernement, madame la secrétaire d'État chargée de l'écologie, qu'ils sont désormais légalement désignés – c'est tristement ironique – comme des agents de protection de la biodiversité. Prétendre protéger le vivant en tuant ses représentants, il fallait oser, surtout dans notre pays, qui est celui d'Europe où l'on chasse le plus d'espèces, et même des espèces menacées.
...nser notre rapport aux objets, au temps, au travail, à la consommation ; nous devons interroger le sens des vies que nous menons ; nous devons prendre le temps de réfléchir au sens du mot bonheur, qui n'a aucun lien avec les verbes posséder ou dominer. Nous sommes une partie de la biodiversité et la question qui se pose est celle de notre propre survie. Celle-ci implique d'assumer notre statut d'espèce responsable pour toutes les autres. Aucun de ces objectifs ne transparaît dans la résolution qui nous est proposée. C'est pour cela que le groupe La France insoumise s'abstiendra.
Chaque année, 10 000 à 40 000 espèces disparaissent de la surface de la planète ; 28 % des espèces restantes sont menacées d'extinction d'ici à la fin du siècle : l'appauvrissement de la biodiversité se poursuit inexorablement. Votre proposition de résolution à ce sujet, pleine de bonnes intentions, appelle le Gouvernement à s'engager fortement lors de la COP15 sur la biodiversité. Cette conférence s'inscrit dans un contexte interna...
...trairement à une idée reçue, la surface forestière croît en France depuis trente ans, comme dans tous les pays développés. Il est nécessaire de relancer l'activité en France avec de hauts standards d'exigence en matière de protection de la biodiversité, pour éviter la pollution importée que nous connaissons depuis trop d'années ; de mieux encadrer le commerce mondial, qui favorise la diffusion d'espèces invasives et encourage l'importation de bois issus de la déforestation chinoise, brésilienne ou indonésienne, alors que notre pays s'évertue à replanter des forêts…
...sait l'importance de la conservation de la biodiversité pour l'ensemble de l'humanité. Trente ans plus tard, je ne peux le démentir. Les bénéfices de la biodiversité ne sont pas quantifiables, tant elle apporte à tous et toutes les ressources nécessaires à notre survie, à notre développement et à notre condition humaine entière. Quand nous parlons de biodiversité, nous ne parlons pas seulement d'espèces animales et végétales, mais de leur diversité génétique et des écosystèmes complexes qu'elles génèrent. Toutes les réponses à nos besoins primaires s'y trouvent. Or ces réponses sont en train de devenir des interrogations, en raison de l'érosion de la biodiversité de la planète. Il nous faut le rappeler sans cesse : les activités humaines entraînent l'érosion de la biodiversité. Dégradation des...
...nous pour nos grandes villes, pour nos campagnes, pour la diversité de nos territoires qui fait la richesse de notre pays ? Les forêts, les espaces maritimes, les lacs, les montagnes sont des écosystèmes complexes, qui perdurent et se réinventent uniquement grâce à la diversité biologique. Aujourd'hui, de multiples phénomènes se combinent pour expliquer l'effondrement du nombre d'organismes et d'espèces vivantes. Il serait faux de prétendre que nous ne faisons rien, et que la communauté internationale observe, impuissante, le déclin de la biodiversité mondiale. Mais il serait tout aussi faux et, de surcroît, irresponsable, de nier que nous vivons une phase d'accélération de l'érosion de la biodiversité, dont les activités humaines sont à l'origine. Les enjeux liés à la biodiversité dépassent l...
.... Tous les insectes pourraient avoir disparu de la surface de notre planète dans cent ans, ce qui équivaut à la fin de la pollinisation et de notre sécurité alimentaire. Il y a un an, le Président de la République déclarait, en clôture du congrès de l'IUCN : « Je suis pour ma part extraordinairement confiant. La situation est dramatique, mais notre volonté est immense. La capacité d'innover de l'espèce humaine est massive. » Tant de superlatifs, me direz-vous. Actuellement, le rythme de disparition des espèces est cent à mille fois supérieur au taux naturel d'extinction. C'est ce que les scientifiques appellent la sixième extinction de masse des espèces. Ils ne sont pas particulièrement, et encore moins « extraordinairement », confiants. Nous, les députés du groupe Écologiste, soutenons les o...
...ster confinés dans son arrière-boutique, ils s'en sont évidemment échappés et ont envahi l'habitat naturel des petits escargots endémiques dont on se servait chez nous pour fabriquer couronnes et parures. Alors, un fonctionnaire bien inspiré s'est dit qu'il fallait introduire un prédateur de cet escargot. Ce serait la guêpe, qui n'existait pas chez nous auparavant. Or la guêpe, trouvant d'autres espèces beaucoup plus faciles à chasser – parmi lesquelles les abeilles endémiques –, s'est assez peu intéressée à l'escargot de Bourgogne. Le même fonctionnaire, à moins qu'il ne s'agisse de son cousin, s'est dit qu'il fallait trouver le prédateur de la guêpe. On a donc introduit le merle des Moluques. Eh bien, le merle des Moluques a tué toutes les perruches endémiques de Polynésie. Et la guêpe est t...
...us connaissons les raisons de cet effondrement de la biodiversité : les activités humaines et leur lot de pollutions et de destructions, aggravées par une croissance démographique qui, inéluctablement, se révélera insoutenable à court terme. En 2019, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques a sonné l'alarme en estimant qu'une espèce sur huit allait disparaître durant la décennie en cours. La rapidité à laquelle nous dégradons les milieux naturels est telle qu'elle ne permet pas une adaptation des espèces qui y vivent actuellement. Et ce sont ces espèces, chaque jour un peu plus menacées d'extinction, qui contribuent à l'équilibre des écosystèmes et qui, in fine, permettent l'essor de la vie. Aucun milieu n'y échappe :...