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Interventions sur "constitution"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Mais là, il est question d'un texte de loi qui traite d'une liberté fondamentale, comme l'a dit M. le ministre. Or une femme, sur le plan physiologique et biologique – et c'est bien pour cela que nous l'inscrivons dans la Constitution –, n'est pas un homme ;…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

…mais il vise à modifier un article de la Constitution, puisque la possibilité m'en est donnée. Chez nous, en Bretagne, il y a un sujet qui a autrement plus d'importance que la corrida : c'est l'unification de la Bretagne par la création d'une Bretagne à cinq départements, intégrant la Loire-Atlantique. Et je voudrais profiter de ce débat pour introduire une modification permettant de consulter les électeurs d'un territoire concerné, en l'espèce la L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

C'est un vœu qui est formulé de manière unanime, y compris dans vos rangs, ceux de la NUPES notamment. Ce n'est donc pas une proposition scandaleuse, puisque même vos amis la soutiennent. J'ai ici l'occasion de la défendre, puisqu'elle nécessite une révision constitutionnelle ; je le fais donc. La logique de l'amendement est assez simple : à partir du moment où une partie significative de la population – ici, 10 % des électeurs – le souhaitent, une consultation est organisée. Elle n'est pas impérative – ce n'est qu'une consultation –, mais elle a le mérite de préciser les choses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Vous connaissant très bien, je suis persuadé de la neutralité de votre présidence. Je n'ai aucun souci à ce sujet. En toute honnêteté, j'ai posé une question à Mme la rapporteure et à M. le ministre sur le délai de l'IVG – dont je ne souhaite pas l'allongement – et sur la clause de conscience des médecins, dont nous proposons la constitutionnalisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

N'ai-je pas droit à une réponse, au moment où vous allez constitutionnaliser le droit à l'IVG, ce qui revient à donner la possibilité aux juges constitutionnels d'interpréter ce texte et de le faire évoluer indépendamment de tout ce que nous défendrons ici ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

comme appartenant au patrimoine de la France. Dans cette perspective, il appartient désormais à la norme constitutionnelle de préciser le régime qui leur est applicable et d'ouvrir la possibilité de l'enseignement, à titre facultatif, de ces dialectes au sein des écoles publiques ou privées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

Il est impératif que nous gardions à l'esprit l'immense richesse de notre patrimoine linguistique car, si le français est notre langue nationale, notre langue commune, c'est également au travers des spécificités régionales de notre pays que nous construisons notre identité. Si nous devons préserver cette diversité, il est indispensable de poursuivre ce cheminement par la constitutionnalisation d'une telle possibilité. En parlant ainsi, je pense à ma région natale, la Normandie, mais aussi à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) que j'ai adoptée depuis bien longtemps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

En fait, je pense à toutes les régions qui participent concomitamment au rayonnement culturel de notre beau pays. Dès lors, mes chers collègues, nous vous proposons de compléter l'article 75-1 de la Constitution pour rendre leur apprentissage possible dans les établissements publics ou associés au service public de l'enseignement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Sur ce texte, chers collègues, il n'y aura pas eu d'obstruction parlementaire. C'est faux de prétendre le contraire. Nous avons parfaitement le droit, puisqu'il s'agit d'une proposition de loi constitutionnelle, de proposer des amendements qui concernent l'avenir des Français, en l'occurrence la souveraineté nationale. Notre groupe de quatre-vingt-neuf députés a déposé trente-deux amendements – un amendement pour trois députés. Oser appeler cela de l'obstruction parlementaire, c'est mentir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

...t je n'en défends qu'un seul, celui-ci. La participation de la France à l'Union européenne est souhaitable afin que la coopération européenne trouve un support juridique. Cependant, cette participation doit être équitable au regard des intérêts des différents États membres et doit s'inscrire dans le respect de l'intérêt national. Il convient donc de compléter et de préciser l'article 88-1 de la Constitution. La préservation de la souveraineté nationale sur des sujets essentiels ne peut être remise en cause par les traités ou institutions européennes car ils relèvent de la seule responsabilité de la France. Ainsi, il n'est pas admissible que les actes de l'Union européenne restreignent la portée des mesures de protection prises par notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Chers collègues Di Filippo et Hetzel, vous savez très bien que le Conseil constitutionnel a déjà répondu en 2001, à la suite de l'adoption de la loi sur l'IVG. Je vous invite à relire l'arrêt où il est écrit que la liberté de conscience est constitutionnelle…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

Mais elle soulève une deuxième interrogation : peut-on inscrire d'autres considérations dans la Constitution ? C'est la raison pour laquelle ont été évoquées les langues régionales. Votre proposition de loi correspond à une loi-cadre, raison pour laquelle vous pouvez parler de l'IVG et nous d'autre chose, ce qui explique que nos amendements aient passé le filtre des services de l'Assemblée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

Vous êtes visiblement attachés à la Constitution, puisque vous voulez y faire entrer un droit qui, de mon point de vue, n'y trouvera pas sa place : il est question ici d'un droit personnel alors que la Constitution fixe un cadre général. C'est ma conception des choses. Puisque la liberté de conscience a été évoquée comme principe constitutionnel, je revendique cette liberté de conscience et de parole. En tout état de cause, en vertu de la hiéra...