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...l'examen du texte, nous vous proposons, par nos amendements, d'assouplir le dispositif pour que davantage de salariés puissent en bénéficier et pour que le montant de ces primes soit plus élevé. C'est également l'objectif que vise cet amendement. Vous avez prévu une évaluation de ce dispositif, cependant la date prévue pour celle-ci est trop lointaine. Si on se trompe encore de cible, si seuls 4 millions de salariés sont concernés et si les primes qu'ils perçoivent sont largement inférieures à 6 000 euros, je trouverais cela dommage, alors que nous souhaitons tous améliorer le pouvoir d'achat des salariés de France.
Il s'agit d'un amendement révolutionnaire, qui va réellement installer un État social et écologique, comme nous l'espérons tous et toutes dans cet hémicycle ! Il propose que les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel excède 1 500 millions d'euros ou dont le total de bilan excède 2 000 millions d'euros soient exclues du bénéfice des réductions de cotisations prévues par le présent article. Je vous l'avais dit, c'est révolutionnaire !
Comme nous nous doutions que vous ne voteriez pas l'amendement précédent, nous en avons déposé un autre, qui vise les mêmes entreprises, celles dont le chiffre d'affaires annuel excède 1 500 millions d'euros ou dont le total de bilan excède 2 000 millions d'euros : elles ne pourront bénéficier des exonérations de cotisations sociales qu'à la condition de réaliser un bilan de leurs émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre, en amont et en aval de leurs activités, et d'élaborer une stratégie de réduction de ces émissions.
Et ces richesses, qui les produit sinon le travail ? Sans travail, en effet, le capital n'en produit pas. Alors, je le reconnais, l'opposition entre capital et travail est un peu rustique, mais nous sommes bien au cœur de ce débat ! Réveillez-vous, car pendant que 10 millions de Français sont sous le seuil de pauvreté et que la grande masse de nos concitoyens subit la hausse des prix, il y a une inflation dont vous refusez méthodiquement de parler, celle des dividendes versés aux actionnaires, pour un total de 55 milliards qui fait de la France une championne ,
celle de la rémunération moyenne des patrons du CAC40, qui atteint 8,7 millions, soit une augmentation de 90 % depuis 2020 !
Avec la France des primes, vous contribuez à une politique de bas salaires, vous institutionnalisez la prime comme un mode de rémunération. Cependant, à l'heure actuelle, plus de 20 millions de salariés sont exclus du dispositif des primes et ne bénéficient pas d'augmentations de salaire. Nous voulons, quant à nous, aller au fond de ce débat : nous nous battrons jusqu'au bout pour que de vraies mesures de pouvoir d'achat soient instaurées en faveur des Français, mesures qui passeront nécessairement par des hausses salariales. Nous ferons appel, s'il le faut, aux salariés, à la jeun...
…que les salariés attendent, que les chefs d'entreprise pourront accorder, et qui concernera des millions de Français – ils étaient 6 millions en 2020, 4 millions en 2021, et notre responsabilité est qu'ils soient encore plus nombreux en 2022.