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Il ne coûte rien ! Vous avez tous regardé l'article liminaire. Souvenez-vous de ce que contient le programme de stabilité, puisque celui-ci est encore applicable – c'est même ce qui fonde l'argument du rapporteur général. Le déficit devait s'établir à 0,9 % du PIB, nous sommes à 6,4 %. Il n'y a donc qu'un léger écart de 5,5 points qui, rapporté aux 2 600 milliards du PIB, représente tout de même plus de 140 milliards – des broutilles ! Plus grave : le solde structurel pour 2021, estimé officiellement à – 4,4 points de PIB par le Gouvernement, qui reconnaît qu'il s'établit plutôt à – 5,4 points, aurait dû être de – 1,2 à en croire la loi de programmation 2018-2022. Il y a 4,2 points d'écart – autant vous dire que cela représente grosso modo un peu ...
On a dérapé de 100 milliards ; c'est énorme. Je n'ai pas déposé cet amendement pour cacher la poussière sous le tapis, mais simplement parce que la décomposition qui est faite n'a plus beaucoup de sens – ce n'est pas moi qui le dis, c'est le HCFP. Plutôt que de voter un tableau qui n'a pas de sens, je propose qu'on remplisse chaque case de l'écart constaté entre la loi de programmation 2018-2022 et l'exécution de 2021 avec ...
... bien que symbolique, rappelle l'absence totale de pluriannualité dans la gestion de nos finances publiques. Notre cadre pluriannuel est fantaisiste. Je répète ce que j'ai dit au sujet de l'article liminaire. Comment faire vivre la pluriannualité budgétaire dans une culture de l'annonce telle que la nôtre ? Les annonces du Président de la République de mesures qui se chiffrent parfois à 20 ou 30 milliards d'euros ponctuent l'actualité. Celle de la suppression de la contribution à l'audiovisuel public en est un parfait exemple. Nous devons absolument réfléchir à une réforme du cadre pluriannuel de gestion des finances publiques et je salue, de ce point de vue, la démarche lancée par M. le ministre délégué. Notre groupe s'y associera bien entendu et votera en faveur de l'amendement de M. de Courso...