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Interventions sur "production"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...urité sanitaire des aliments, qui doit permettre d'améliorer la lisibilité et l'efficience des politiques de sécurité sanitaire, un sujet qui préoccupe nos concitoyens et dont les parlementaires se sont saisis depuis plusieurs années déjà. Enfin, je me réjouis de la création au sein de la mission d'un nouveau programme consacré au financement du TODE, qui joue un rôle majeur dans le soutien à la production agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...puis les pays non-membres de l'Union européenne. Dans ce budget, celle-ci trouve une traduction à travers la fin du recours au glyphosate en 2023 et la division quasiment par deux de l'utilisation des produits phytosanitaires d'ici à 2025 sans solutions alternatives viables. Cette stratégie folle est radicalement incompatible avec la souveraineté alimentaire et va entraîner un effondrement de nos productions agricoles. Pour sauver notre agriculture et garantir notre souveraineté alimentaire, voici ce qu'il faut impérativement faire : mettre fin aux traités de libre-échange ; favoriser la production nationale par le localisme ; garantir à nos agriculteurs les outils d'une agriculture moderne et compétitive ; favoriser le modèle familial, garant d'une agriculture durable ; cesser de matraquer nos agr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Edgard Pisani, ministre de l'agriculture de 1961 à 1966, fut l'un des artisans du modèle agricole promu après la seconde guerre mondiale, un modèle productiviste, comme il le dit lui-même, visant l'augmentation de la production par travailleur, par hectare et par bête, un modèle qui atteignit ses objectifs. La production augmenta fortement et la France et l'Europe devinrent exportatrices nettes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...et écologique qui s'impose à nous, tout en respectant la biodiversité et les sols ? Nous pouvons mettre toujours plus de moyens dans nos projets de loi de finances et continuer à dire qu'il y en a trop d'un côté et pas assez de l'autre côté ! Tout cela n'aura du sens que si la France se construit une stratégie alimentaire claire, sur le long terme, et si elle s'y tient, que ce soit en matière de production, de méthodes de production, en mettant l'accent sur l'échelle locale pour convertir les filières en perte de vitesse, en assumant le recours à la science ou en modifiant la réglementation de manière qu'elle fasse moins obstacle. Sans cela, nous ne compterons plus que parmi les populations consommatrices et hyperdépendantes. Alors que l'agriculture est à l'aube d'un nouveau modèle, les moyens all...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

...oit se spécialiser afin d'entretenir des liens d'interdépendance avec les autres nations, liens d'interdépendance économique qui devaient garantir une paix mondiale stable grâce à la raison collective. Aujourd'hui, n'en déplaise à certains, l'instabilité agricole ne dépend pas d'un grand remplacement imaginaire mais de dictatures qui veulent s'unir pour fracturer les démocraties et par là même la production agricole mondiale. La réalité est brutale, certaines familles modestes doivent parfois arbitrer entre se nourrir et se chauffer. Le volume des produits « premiers prix » dans nos supermarchés a malheureusement progressé. Cela conduit forcément à plus de gras, plus de sucre, plus de sel pour les familles les plus pauvres et donc une obésité à venir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Le budget qui nous est présenté répond, de façon objective, aux enjeux de l'année 2023. Il vise à soutenir les filières, à développer l'activité économique et l'emploi, à favoriser la transmission des savoir-faire et, enjeu d'importance, des structures agricoles. Il vise également à rendre l'agriculture plus durable, à accompagner les agriculteurs dans le respect de la qualité des sols et des productions. Il vise encore à rendre l'alimentation plus sûre, plus saine pour l'ensemble des consommateurs. Depuis de nombreuses années, l'alimentation de qualité apparaît comme le combat de tous, le combat de chacun. Lorsque l'on regarde ce budget et les crédits alloués à la sécurité sanitaire, en augmentation, nous ne pouvons nous empêcher de penser qu'il nous faudra interdire certains additifs dangereu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...ère énergétique va nous conduire à ouvrir les yeux et à demeurer vigilants quant à notre souveraineté alimentaire. Comment être sûrs, en effet, que nous ne regretterons pas, dans quelques mois ou quelques années, la qualité de l'alimentation française, son caractère sûr, sain et durable, au motif que nous n'aurions pas fait les bons choix ? C'est un enjeu important. Il n'est pas certain que notre production continue à être, comme aujourd'hui, caractérisée par une bonne qualité nutritionnelle et des quantités globalement suffisantes – bien que ce ne soit pas forcément le cas dans toutes les filières. Je note que l'article 25, qui vise à financer les exonérations de cotisations patronales pour l'emploi de travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi, le dispositif TODE, est maintenu dans ce budget. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...rprofessions ou les syndicats agricoles, quels qu'ils soient, soient prêts à soutenir les organisations de producteurs et les associations d'organisations de producteurs. Seul votre volontarisme, monsieur le ministre, dans le cadre du plan stratégique national, permettra aux organisations et aux associations de producteurs de recouvrer une réelle souveraineté, notamment s'agissant des filières de productions animales : le lait, le porc et le bovin. J'en terminerai ainsi, le temps qui m'était imparti étant achevé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... empêcher la décapitalisation accélérée des cheptels, tout en les soumettant à une concurrence déloyale toujours plus forte ? Notre débat budgétaire se doit d'aborder le cadre général qui détermine les grandes évolutions de l'agriculture française et européenne pour les années à venir. Mais c'est sans doute à l'insu de votre plein gré que vous continuez à accompagner la mise en concurrence de nos productions… Les accords de libre-échange s'enchaînent, sans ratification par les parlements nationaux. Le premier acte politique doit être de sortir le secteur agricole des accords de libre-échange.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Le deuxième acte doit consister à adopter une politique de protection stricte de nos productions, au regard de leur qualité et du caractère vertueux de leurs conditions d'élaboration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...s – c'est-à-dire les agriculteurs eux-mêmes – interviennent directement dans la formation des prix et des marges. L'exemple de la filière laitière est particulièrement instructif, puisque la France est le pays européen où les prix d'achat sont les plus bas : fin août, la tonne de lait s'y vendait entre 430 et 450 euros, contre 520 euros dans l'Union européenne. Si l'on ne couvre pas les coûts de production, la flambée des prix de l'énergie, des intrants et de la ration alimentaire accélérera encore le déménagement laitier du territoire. Il faut encadrer strictement le prix du lait par une régulation continue, car le recul du cheptel laitier occasionne toujours une jungle des prix. Mon collègue Sébastien Jumel me faisait observer combien le prix du lait dans le pays de Bray était à géométrie variabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

...uts, et forte des hommes et des femmes qui valorisent chaque jour la terre, elle a toujours su se relever. Aujourd'hui, elle doit affronter une nouvelle crise. La guerre en Ukraine charrie son lot de conséquences : la hausse des prix de l'énergie, la crise d'approvisionnement en intrants et l'augmentation des coûts de l'alimentation animale sont autant de facteurs qui surenchérissent les coûts de production des paysans – sans oublier les aléas climatiques qui peuvent, à tout moment, jouer les trouble-fêtes. Loin de tenir compte de ces difficultés, la grande distribution ne respecte pas la charte d'engagement signée en avril dans le cadre du comité de suivi hebdomadaire des négociations commerciales. Les prix payés aux producteurs restent bien trop faibles pour qu'ils puissent vivre décemment de leu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

...e histoire et de notre patrimoine. L'action des femmes et des hommes qui travaillent la terre de génération en génération façonne nos territoires, entretient le lien avec la nature et assure à nos concitoyens une alimentation saine, équilibrée et durable. Chaque jour, les exploitants agricoles et leurs salariés travaillent pour nourrir les Français, les Européens et le monde entier. Ainsi, notre production agricole, qui s'adapte, se transforme et se modernise, contribue de manière positive à la balance commerciale française, même si sa part s'érode d'année en année. La crise sanitaire puis la guerre en Ukraine ont mis en avant le rôle essentiel des agriculteurs dans notre société et la nécessité impérieuse de maintenir la souveraineté de l'appareil productif alimentaire français. Le budget qui nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...18 octobre 2021 visant à protéger la rémunération des agriculteurs, dite Egalim 2, l'agriculture française est de moins en moins compétitive. Dès lors, je souhaite appeler votre attention sur les problématiques que rencontrent ceux de nos agriculteurs qui vivent dans les territoires très ruraux et en zone de montagne. Confrontés à de multiples défis liés aux difficultés relatives aux surcoûts de production et au manque d'attractivité des métiers, ils ont besoin que l'État ait une vision de long terme. Si le programme 149 est le plus important de la mission, il conviendrait de pouvoir enfin nous donner les moyens de soutenir notre agriculture. Trois priorités pourraient guider votre action. La première concerne la structuration de la filière et la valorisation des produits, afin de construire des p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...rture des risques agricoles, à hauteur de 560 millions d'euros. Ici même, par la création de cette assurance récolte, nous avons tous souhaité adresser un message clair aux agriculteurs : ils sont les premiers à faire face aux grands aléas climatiques et nous leur devons le soutien de la nation. Ainsi, notre objectif est clair : il s'agit d'assurer la pérennité et la résilience de nos systèmes de production agricole dans un contexte d'accélération du changement climatique, en garantissant l'accès des agriculteurs à un système universel d'assurance récolte. Il était alors primordial d'assurer une répartition équilibrée de la prise en charge à l'ensemble des acteurs concernés par la gestion de ces risques climatiques en agriculture. En septembre dernier, le Président de la République a confirmé le fi...