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Interventions sur "aérien"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...és au développement des infrastructures cyclables. Il y a eu certes des avancées mais elles restent insuffisantes. Nous déplorons également l'insuffisante mise en valeur de la marche, alors qu'elle représente 23,5 % des déplacements de nos compatriotes. Beaucoup reste à faire, donc, en la matière, et nous vous présenterons de nombreuses propositions. Je laisse Eva Sas s'exprimer sur le transport aérien, en m'associant pleinement aux regrets qu'elle émettra sur son insuffisante taxation. Vous l'aurez compris, je considère le budget des transports très en deçà de ce qui est absolument nécessaire pour répondre à l'urgence climatique. J'émets donc un avis défavorable à l'adoption des crédits du programme 203.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Notre collègue Christine Arrighi ayant évoqué les transports terrestres, je vais de mon côté consacrer mon intervention au transport aérien. Je serai brève sur les crédits du budget annexe Contrôle et exploitation aériens (BACEA), qui retracent les moyens dont dispose la direction générale de l'aviation civile (DGAC) pour remplir ses missions de sécurité du transport aérien. Les investissements du BACEA dans la navigation aérienne se poursuivent, dont quelques-uns auront un impact environnemental positif mais insuffisant au vu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Le transport aérien sort d'une crise sans précédent, liée à l'épidémie de covid-19. Si le trafic a désormais retrouvé près de 90 % de son niveau de 2019, un retour à la normale n'est pas attendu avant 2025, selon les chiffres d'Eurocontrol – Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne. Dans ce contexte, les mesures de soutien public prises par le Gouvernement dès le début de la crise sanitaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

La loi climat et résilience interdit les liaisons aériennes lorsqu'il existe une solution ferroviaire sans correspondance d'une durée de moins de deux heures et demie. D'après le projet de décret, trois liaisons seront interdites : celles reliant l'aéroport de Paris-Orly à Bordeaux, Nantes et Lyon.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je propose d'aller plus loin d'ici à la fin de la décennie en prévoyant d'interdire les trajets aériens lorsqu'il existe une solution en train de moins de trois heures ; il faudra également consentir des investissements massifs afin de supprimer les liaisons entre Paris et Marseille, et entre la capitale et Toulouse. Enfin, le transport aérien étant par essence mondial, les efforts nationaux doivent s'accompagner d'une action renforcée aux niveaux européen et international. J'en viens maintenant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...ssions (ZFE) en développant les trains de proximité dans les agglomérations. Nous soutiendrons également la création d'un ticket climat, déjà expérimenté chez nos voisins, l'objectif étant de financer 208 millions de tickets climat mensuels à 30 euros. Par ailleurs, nous souhaitons investir massivement dans les trains de nuit, politique opposée à la vôtre, laquelle continue de soutenir le secteur aérien par le biais d'une fiscalité avantageuse que nous combattons. Nous avons l'opportunité de mettre un terme à l'inaction des décennies passées et de nous muer en responsables politiques, de ceux qui valorisent l'habitabilité de la terre, la dignité de chacun et la justice, en combattant la facilité du court terme. Investissons et appliquons le « quoi qu'il en coûte » à ce qui est essentiel !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

...Investir dans nos mobilités, les entretenir et les développer, c'est faire le choix d'une société dans laquelle nous souhaitons vivre, avec une conscience aiguë des enjeux sociaux, économiques, géopolitiques et environnementaux. La crise écologique que nous traversons nous rappelle à quel point l'urgence environnementale, qui concerne nos infrastructures et nos transports routiers, ferroviaires, aériens, portuaires et fluviaux, est plurielle. La question des mobilités est donc un pilier et un pivot de notre engagement environnemental depuis cinq ans. Cela implique que nous puissions apporter des réponses globales, ambitieuses et réalistes pour l'avenir. Voici l'enjeu de la mission "Écologie, développement et mobilité durables" du PLF 2023, qui doit respecter les défis contemporains et la volon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Alfandari :

...tteindre les objectifs de décarbonation, qui concernent désormais tous les secteurs. Je remercie les rapporteurs, notamment Mme Alexandra Masson, rapporteure pour avis sur les crédits relatifs aux affaires maritimes ; M. David Valence, rapporteur pour avis sur les crédits relatifs aux transports terrestres et fluviaux ; M. Damien Adam, rapporteur pour avis sur les crédits relatifs aux transports aériens et ceux du budget annexe Contrôle et exploitation aériens, qui retrace les activités de prestation de services de la direction générale de l'aviation civile. Ces diverses lignes budgétaires concernent une large partie des grandes industries qui représentent la France à l'étranger. Elles visent des objectifs de développement et de transition écologique et énergétique au sein de ces filière...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...plus en plus fortes, et demande un renforcement de ses effectifs, mais nous en reparlerons. Avant le rapport du CNRS et de Météo-France, les besoins supplémentaires pour l'adaptation au changement climatique étaient déjà chiffrés à 2,3 milliards d'euros par an par l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE). Les ordres de grandeur sont les suivants : moins que la niche fiscale sur le kérosène aérien, qui perdure ; trois fois moins que ce qui a été mis dans le sauvetage d'Air France en 2020 ; quatre fois moins que le coût du rachat des actions d'EDF au privé ; huit fois moins que les sommes actuellement investies dans des projets autoroutiers. Nous disposons clairement des moyens d'aller plus vite sur l'adaptation. L'ensemble des groupes politiques – j'en suis heureuse – ont déposé des amende...