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..., mais il peut aussi détruire financièrement. » Elles s'appellent Corinne, Sandrine, Myriam, Marie-Lucie ; elles viennent de Limoges, de Felletin, de Toulouse, de Paris. En France, une femme sur huit déclarera un cancer du sein et 99 % s'en sortiront s'il est traité à temps. Ce taux ne doit pas nous faire oublier les 12 000 femmes qui, chaque année, n'en réchappent pas, ni le combat quotidien des patientes. Estelle déclare : « J'avais 37 ans, je venais juste d'avoir la petite. J'ai fait un petit contrôle et on m'a appris que j'étais en stade 3, presque foudroyant. Alors on fait au plus vite : ablation du sein, ensuite les chimios, les ongles, les cheveux. » Corinne nous dit : « Ils m'ont enlevé une partie du sein, un muscle. J'ai mis un an avant de pouvoir relever le bras. Et l'hormonothérapie, ça...
...ons y travailler afin de trouver des solutions, que ce soit le plafonnement ou l'interdiction. Mais de grâce, adoptons un texte qui prévoie la prise en charge de tous les soins prescrits – renouvellements de prothèses mammaires, soutiens-gorges adaptés, APA, franchises médicales, forfait hospitalier, soins de support, soins dits de confort, dont l'absence de prise en charge provoque la colère des patientes car, précisément, ils n'ont de confort que le nom. Lorsqu'une femme, à cause de la chimiothérapie, souffre d'une sécheresse vaginale telle qu'elle l'empêche de marcher, refuser de lui rembourser les crèmes qui l'apaiseraient est d'une rare violence. À tout le moins, inscrivons dans la loi la prise en charge de ces soins par la société. Nous aurions alors fait un grand pas dans la lutte contre le...
Il a été déposé à la suite de l'adoption en commission de l'amendement de M. Rousset visant à renvoyer à un décret la définition des soins de support. Certes, prenons un décret, mais veillons à ce qu'il ne soit pas trop restrictif. C'est pourquoi cet amendement vise à associer à son élaboration les associations de lutte contre le cancer, celles qui prennent soin des patientes, ainsi que les réseaux de médecins et de professionnels de santé – je pense à Cécile Kahn, qui anime le Réseau des kinés du sein. Il s'agit de veiller à ce que les engagements pris dans ce texte soient tenus, notamment la prise en charge par la sécurité sociale des soins de support.
Il a pour objet le suivi médical. Lorsque la patiente change de région, les informations qui la concernent doivent être transmises à l'oncologue ou au chirurgien qui la prendra en charge de la manière la plus simple possible.