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Notre groupe, à l'initiative de ce texte fort, pose la question très précise, légitime et importante, de la prise en charge intégrale des soins liés au cancer du sein par l'assurance maladie. Nous sommes régulièrement interpellés, et sans doute l'êtes-vous aussi, par des patientes à qui le reste à charge crée des difficultés. Rappelons que l'on dépiste 60 000 cancers du sein par an et que l'assurance maladie recense 700 000 femmes vivant avec la maladie ou en surveillance post-traitement. Il s'agit du cancer le plus meurtrier chez les femmes, puisqu'il...
J'avais 32 ans lorsqu'on m'a diagnostiqué un cancer du sein. Opération, chimio, radiothérapie – un an de traitement et plusieurs années de convalescence plus tard, je peux dire que j'ai survécu à la maladie et au traitement. Ce fut un calvaire que je ne souhaite pas à mon pire ennemi. Je vous parle donc en tant que survivante, soignée par la formidable médecine de notre pays et l'amour de mes proches, prise en charge par la solidarité nationale da...
Le cancer du sein est une ALD : la sécurité sociale prend en charge le protocole de traitement. Toutefois, cette mesure est loin de couvrir la totalité des coûts que la maladie engendre réellement. Les Écologistes défendent une meilleure prise en charge de toutes les ALD. Cette proposition de loi permettra d'avancer au sujet du cancer du sein : c'est un premier pas. Le cancer du sein frappe largement : 60...
Je remercie le rapporteur de soumettre à notre assemblée le sujet du cancer du sein, qui touche chaque année 60 000 femmes. Est-il bien soigné en France ? Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le taux de survie atteint 87 %. Nous sommes parmi les meilleurs dans ce domaine, et des progrès sont régulièrement constatés, grâce à l'association aux traitements classiques – radiothérapie, hormonothérapie, chirurgie mutilante – de nouveaux traitements comme l'immunothérapie, fruit ...
Nous examinons une proposition de loi importante, puisqu'elle traite du cancer du sein, le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. J'apporte mon soutien à toutes les femmes, mais aussi aux hommes, qui se battent au quotidien contre cette maladie. Chacun connaît ici mon engagement à défendre les droits des patients. Au-delà de la prise en charge, que je propose, par voie d'amendement, d'améliorer, le sujet de la prévention, écarté des débats, devrait retenir toute...
Merci ! Qu'elle soit jeune ou moins jeune, qu'elle ait ou non des enfants, qu'elle vive en ville ou à la campagne, une femme sur huit est touchée par le cancer du sein. C'est la maladie la plus meurtrière pour les femmes. « C'était un véritable tsunami dans ma vie », « la vie ne sera plus jamais comme avant » : voilà en quels termes ont témoigné Amélie, Valérie, Sandrine et beaucoup d'autres. Le parcours de soins des ALD est un parcours du combattant : à la fatigue, à l'inquiétude, à la douleur permanentes s'ajoute le stress lié aux dépenses. La maladie...
Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme : 33 % des diagnostics, près de 60 000 nouveaux cas et 12 000 décès chaque année. C'est aussi la première cause de décès féminin par cancer. Dans 1 % des cas, la maladie frappe des hommes – ne les oublions pas ; le reste du temps, c'est une vie de mère, de sœur, de fille, d'amie que cette annonce bouleverse. Il est vital que l'État soutienne et accompagn...
... priorité ; nous sommes déterminés à améliorer l'accès aux soins, ainsi qu'à investir dans la recherche et les traitements. Nous devons également fournir un effort particulier en matière de prévention, indispensable à l'augmentation des chances de survie des patients, une prise en charge précoce permettant d'éviter les traitements lourds. Si 95 % des femmes se déclarent favorables au dépistage du cancer du sein, moins d'une sur deux y a eu recours en 2021 et 2022, taux inférieur de 7 points à la moyenne européenne et nettement en deçà de l'objectif européen – au moins 70 %. Vous l'aurez compris, mes chers collègues, malgré la réécriture en commission, le groupe Les Républicains s'abstiendra lors du vote de cette proposition de loi, qui, si louable soit-elle, prévoit de fausses solutions et ne g...
Permettez-moi de saluer l'intention du groupe GDR – NUPES et de son rapporteur de renforcer la prise en charge du cancer du sein, qui touche essentiellement les femmes – près d'une sur huit – et emporte de nombreuses conséquences sur les équilibres personnels et familiaux. Ce cancer affecte profondément la féminité des patientes. Pour celles qui y ont été confrontées, l'épreuve se prolonge bien au-delà du combat contre la maladie, souvent avec des conséquences financières liées au reste à charge des dépassements d'...
Je tiens tout d'abord à remercier le groupe GDR d'avoir inscrit à l'ordre du jour de sa journée d'initiative parlementaire cette proposition de loi portant sur un sujet qui touche des milliers de Français. Le groupe Horizons et apparentés comprend ce qui a motivé ce texte et partage la volonté de soutenir les personnes atteintes de cancers du sein. La lutte contre cette maladie est une priorité ; nous sommes résolus à améliorer l'accès aux soins et à investir dans la prévention, les traitements, la recherche. Il est crucial de trouver des solutions équitables et durables pour tous les patients atteints de maladies graves, tout en préservant l'équilibre de notre système de sécurité sociale. Le cancer du sein touche principalement ...
Je remercie nos collègues du groupe GDR pour la qualité des textes inscrits à l'ordre du jour de leur journée d'initiative parlementaire. Comme en commission la semaine dernière, les députés du groupe Socialistes et apparentés soutiennent cette proposition de loi, qui vise à répondre à un enjeu de santé publique majeur : chaque année, 60 000 femmes apprennent qu'elles souffrent d'un cancer du sein et 12 000 en meurent. Il y a donc urgence à agir : même si ce texte ne résoudra pas tous les problèmes liés au cancer du sein, notamment en matière de politiques de prévention, je vous invite, ainsi que vous l'avez fait en commission, à l'adopter unanimement – malgré la suppression de la disposition relative aux dépassements d'honoraires par des droites et une extrême droite avançant main...
...s, ces droits sont remis en cause afin de compenser une politique fiscale injuste ; nous nous battons donc la plupart du temps pour protéger des acquis de plus en plus attaqués, trop rarement pour en créer. Cette proposition de loi vise à instaurer une nouvelle protection pour les femmes, et j'en suis ravi. Nous, députés Socialistes, souhaitons la prise en charge complète des frais induits par le cancer du sein, et plus largement une meilleure prise en charge des ALD : nous renforcerons ainsi l'égalité en matière d'accès aux soins. Malgré le remboursement d'un panier de soins, les femmes atteintes de cancers du sein supportent d'importants restes à charge et auraient, je le répète, un besoin urgent que la continuité de la prise en charge soit améliorée. Nous soutenons donc ce texte ; nous demand...
« Heureusement que j'avais Patrick, Célia et Julie, sinon je ne sais pas comment j'aurais fait toute seule. On est en colère, on a mal. Ce cancer, il attaque le moral, le physique, l'intime, mais il peut aussi détruire financièrement. » Elles s'appellent Corinne, Sandrine, Myriam, Marie-Lucie ; elles viennent de Limoges, de Felletin, de Toulouse, de Paris. En France, une femme sur huit déclarera un cancer du sein et 99 % s'en sortiront s'il est traité à temps. Ce taux ne doit pas nous faire oublier les 12 000 femmes qui, chaque année, n'en...
...encadrer strictement et intelligemment les dépassements d'honoraires, notamment lors d'une reconstruction mammaire, ce qui est vraiment le cœur du sujet. Dans sa rédaction actuelle, l'article 1
« J'ai dû aller dans une clinique. Ça a coûté 14 000 euros et j'ai dû sortir 5 000 euros de ma poche » : 80 % des femmes atteintes d'un cancer du sein doivent régler des dépassements d'honoraires. La proposition de loi devait permettre d'éviter qu'elles ne soient étouffées par des frais dont elles ne sont pas responsables et qui peuvent entraîner une grande souffrance financière. Pourtant, en commission, les députés macronistes ont supprimé la prise en charge des dépassements d'honoraires, au motif qu'elle aurait eu un effet inflationn...
La proposition de loi issue des travaux de la commission est un texte de compromis : d'un côté, une majorité en a supprimé la prise en charge des dépassements d'honoraires, de l'autre, il continue de prévoir celle de tous les soins prescrits, du renouvellement des prothèses mammaires au bout de dix ans, du forfait hospitalier, mesures essentielles pour les femmes atteintes d'un cancer du sein. J'ai bien conscience que la prise en charge du forfait hospitalier et des franchises médicales créerait une rupture d'égalité. Pourquoi devons-nous la prévoir pour le cancer du sein, et non pour toutes les autres maladies ? Parce que les 700 000 femmes – et 60 000 de plus chaque année – atteintes de ce cancer multiplient les consultations, les allers-retours à la pharmacie ; d'ici à quel...
Si la proposition de loi permet, dans le cadre de la mission d'information annoncée, d'examiner les cause et la justification des dépassements d'honoraires, elle constituera une belle avancée. Ces dépassements concernent tous les actes, notamment de nature chirurgicale, et pas uniquement ceux destinés à soigner le cancer du sein. Il serait très intéressant d'approfondir la connaissance que nous en avons, afin de proposer des solutions qui permettront de mieux les encadrer.
Il a été déposé à la suite de l'adoption en commission de l'amendement de M. Rousset visant à renvoyer à un décret la définition des soins de support. Certes, prenons un décret, mais veillons à ce qu'il ne soit pas trop restrictif. C'est pourquoi cet amendement vise à associer à son élaboration les associations de lutte contre le cancer, celles qui prennent soin des patientes, ainsi que les réseaux de médecins et de professionnels de santé – je pense à Cécile Kahn, qui anime le Réseau des kinés du sein. Il s'agit de veiller à ce que les engagements pris dans ce texte soient tenus, notamment la prise en charge par la sécurité sociale des soins de support.
Le dépistage du cancer du sein est organisé pour les femmes âgées de 50 à 74 ans. Or 20 % des cancers du sein se développent avant 50 ans ; 10 % avant 40 ans. Par cet amendement, nous proposons un rapport sur l'extension du dépistage chez les femmes âgées de 40 à 49 ans. Je rappelle que 40 % des cancers ne sont pas détectés suffisamment tôt, ce qui diminue drastiquement les chances de survie. Il y a donc urgence à agir...
Les frais de transport des patients atteints par une ALD telle que le cancer ne sont pas systématiquement pris en charge. Avant d'effectuer chaque trajet jusqu'au lieu du traitement, les patients doivent même parfois obtenir, outre la prescription des séances de chimiothérapie ou de radiothérapie, l'accord de la caisse d'assurance maladie et du médecin qui suit le traitement, ce qui constitue un casse-tête, une charge mentale et un stress supplémentaire tout à fait néfast...