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...tellites permettent non seulement à nous tous, mais aussi à certains de nos blindés, d'ailleurs interconnectés entre eux, de s'orienter, et un peu plus que cela. Si, demain, notre GPS tombe en panne, nous ne pourrons plus avancer car nous ne savons plus lire une carte. Il faut donc prémunir nos blindés contre le risque que représentent les systèmes de brouillage. C'est l'objet, me direz-vous, du programme Omega, ou opération de modernisation des équipements GNSS – géolocalisation et navigation par un système de satellites – des armées, qui consiste, pour faire simple, à rendre plus sûres les liaisons satellitaires. Mais chaque fois que l'on améliore notre technologie, ceux d'en face font progresser leurs techniques de brouillage, si bien que l'on est enfermé dans un cercle vicieux dont il est diff...
Depuis de nombreuses années, la montée des menaces provenant notamment de Russie souligne la nécessité de se prémunir contre le brouillage et l'usurpation des signaux de géolocalisation. Il existe un programme pour cela, le programme Omega, qui vise à doter les armées d'une capacité autonome de géolocalisation reposant sur les futurs systèmes de navigation, notamment Galileo, en utilisant des signaux différents, sécurisés et résilients. En 2023, 41 millions d'autorisations d'engagement et 52 millions de crédits de paiement sont prévus pour ces investissements. Je ne comprends pas pourquoi il faudrait ...
Je me suis sûrement mal exprimé, aussi souhaiterais-je préciser ma pensée. Monsieur le rapporteur spécial, nous n'avons jamais demandé le retrait du programme européen Omega, ni même la baisse des investissements. Nous avons simplement dit que ce programme ne suffirait probablement pas étant donné les capacités de brouillage décuplées. Effectivement, les solutions inertielles qui nous évitent d'être dépendants des signaux satellitaires sont une piste intéressante dont nous souhaitons qu'elle bénéficie d'investissements afin de protéger nos armées. Je ...
...éfense européenne, américaine ou teutonne ? », « Superavions sans ailes, chars embourbés, hélicoptères crashés, patrouilleurs coulés »… Je pourrais continuer longtemps. Notez que c'est ce qu'on lit dans la presse ; ce ne sont pas mes termes ni ceux d'un autre député du Rassemblement national. Vous voyez très bien, monsieur le ministre, où je veux en venir. L'objet de cet amendement est le fameux programme Scaf, cet avion du futur sans avenir – chose plutôt étonnante. De fait, il est mort-né : on nous l'a annoncé politiquement en 2017 ; nous sommes en 2022 ; hier, pour des raisons de cosmétique diplomatique que tout le monde comprendra, on nous a dit qu'on commençait à être d'accord sur la répartition des tâches entre Dassault, qui est le partenaire français, et le partenaire allemand. À ce rythme-...
Effectivement, la presse titre abondamment sur le Scaf. La coopération pour réaliser le Scaf présente de multiples avantages : un moindre coût pour chacune des parties, un développement plus rapide ; surtout, une interopérabilité plus grande entre les appareils qu'entre le F-35 et le Rafale. On conçoit aisément qu'un programme d'une telle ampleur se heurte à des désaccords et qu'il prenne du temps, mais on avance. On est en phase d'étude et, à travers les auditions que j'ai pu mener, je peux vous garantir que les militaires considèrent que nous ne prenons pas de retard dans la phase actuelle. Néanmoins, il est important de veiller à ce que les avantages tirés de la coopération soient supérieurs aux inconvénients. Nous...
Merci, madame le président. Monsieur le ministre, mes chers collègues, vous savez l'attention que je porte à ce programme Scaf. Comme l'a dit M. le ministre, cette coopération n'a de sens qu'à condition que le Scaf réponde à nos besoins opérationnels, qu'il ne nous coûte pas plus cher que si nous le faisions seuls, qu'il n'aboutisse pas au pillage de certains de nos actifs stratégiques et que nous soyons garantis durablement à l'égard du grand export. Voilà quelles doivent être les lignes rouges de la France. Cela ...
Nous avions besoin d'un nouveau programme de missiles pour l'hélicoptère Tigre, les Allemands aussi ; mais ils ont abandonné le projet pour acheter sur étagère.
...des systèmes écoénergétiques et devenir des laboratoires grandeur nature en termes de gestion de ressources. C'est aussi un enjeu stratégique, comme je l'ai déjà indiqué, puisque la logistique est un sujet sensible lors des opérations extérieures. La limitation des consommations d'énergie peut être une source de sécurisation de certains convois. Cette préoccupation est présente au sein de chaque programme de construction et de maintien opérationnel. C'est pourquoi je suis défavorable à ces amendements.
Ces objectifs sont intégrés dans la stratégie « climat et défense » et dans les programmes de rénovation des infrastructures. À titre personnel, j'émets donc un avis défavorable pour ces deux amendements qui n'ont pas été étudiés en commission.
Il vise à créer un programme dédié à la transition énergétique et à l'adaptation du ministère des armées aux conséquences du changement climatique. Même si la défense française est exemptée de nombre des mesures relatives au changement climatique qui émanent notamment des accords de Paris ou de l'Union européenne, elle doit, par la force des choses, tendre à s'adapter aux nouveaux enjeux écologiques et climatiques. La créat...
…et d'avancer sur la nécessaire adaptation de nos équipements et de nos méthodes d'intervention dans des environnements radicalement modifiés. Enfin, ce nouveau programme pourrait faciliter la nécessaire vérification de la qualité du bâti dans lequel vivent et travaillent les trois armées et leurs administrations.
Ces amendements portent sur un sujet sérieux : l'essence de nos armées. Lors de notre échange tout à l'heure, vous avez prétendu que j'aurais mis en garde contre le risque, pour les armées, d'être à court de carburant. Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit. J'ai noté que le budget prévu l'an dernier avait été consommé dès la fin du mois d'août. Dès lors, il faut piocher dans un autre programme pour abonder le compte du SEO, le service de l'énergie opérationnelle. Dans la loi de finances rectificative votée en juillet, vous n'avez pas intégré cette question, vous n'avez rien modifié. De même, vous n'avez pas activé l'article 5 de la LPM qui aurait permis de traiter cette dépense de façon interministérielle. Le programme 178 Préparation et emploi des forces a été mis en tension e...
...r nos soldats et marins. Au Sahel, on a recouru massivement à des hélicoptères lourds de type Chinook ou Merlin, absents de la LPM. À en croire le général Lavigne, ancien Cemaae, chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace, ces appareils ont donné satisfaction. Il faut aujourd'hui combler ce trou capacitaire. C'est pourquoi, par cet amendement, nous proposons des crédits pour lancer un programme national destiné à la conception et à la fabrication d'un hélicoptère de transport lourd français.
...nt pas d'hélicoptères de transport lourds. Elles dépendent éventuellement, pour certaines opérations extérieures, de capacités étrangères. Disons-le clairement : c'est un choix qui a été fait dans le cadre de la LPM 2019-2025 compte tenu des coûts de ces hélicoptères de transports lourds. Des besoins tactiques et de mobilité ont été jugés prioritaires, conduisant à engager ces sommes sur d'autres programmes. De tels appareils pourraient être utiles pour épauler les A440M, déjà fortement mis à contribution. Par ailleurs, un Chinook – que vous avez cité en exemple – coûte environ 70 millions d'euros et vous proposez des crédits à hauteur de 150 millions d'euros. Cela me laisse penser que cette question n'a pas sa place dans une loi de finances mais pourrait éventuellement être abordée dans le cadre ...
Le premier des six POM prévus dans la loi de programmation militaire doit entrer en service en Nouvelle-Calédonie dans les prochains mois. Nous n'en sommes donc qu'au début du programme de livraisons et notre logique actuelle est plutôt de sécuriser le calendrier. Cela étant, deux autres patrouilleurs sont attendus pour la zone maritime sud de l'océan Indien, pour laquelle les moyens sont centralisés à la base navale de Port des Galets. Contrairement à ce que vous dites, il s'agit déjà d'une augmentation des capacités actuelles. Et comme je l'évoquais tout à l'heure, ce type de...
...s zones de surveillance devrait se maintenir jusqu'en 2025, le parc des moyens aériens et maritimes restant quantitativement équivalent. Ce taux de couverture est toujours très faible. Pour l'ensemble de ces raisons, il convient de ne pas sous-investir dans les forces navales et dans la défense de nos zones de surveillance maritime. L'amendement flèche donc 5 millions d'euros vers l'action 03 du programme 178 et réduit d'un montant équivalent les crédits du programme 144, dans le respect de l'article 40 de la Constitution. Néanmoins, nous espérons que le Gouvernement reprendra la mesure que nous proposerons et qu'il lèvera le gage.
Il vise à abonder les crédits du programme 178, Préparation et emploi des forces, pour la réhabilitation des restaurants de nos armées. Au cours de la rédaction de mon avis budgétaire, j'ai recueilli de nombreux signalements : les autorités vétérinaires relèvent des problèmes et menacent de fermer un certain nombre de sites de restauration de nos armées. Il me semble que nous devons à nos militaires une restauration de qualité et d...
Le nombre de chars russes détruits ou capturés en Ukraine est effectivement impressionnant. Lors des auditions menées au cours de nos travaux, rien n'a laissé apparaître une faille dans nos capacités actuelles en la matière, et l'analyse des causes des pertes russes est peut-être un peu plus complexe que celle que vous exposez – on pourrait en particulier évoquer leurs choix stratégiques. Le programme Scorpion – je pense surtout à la rénovation des chars Leclerc, qui seront équipés de brouilleurs et de systèmes de protection – répond en partie à votre attente. Pour information, les dix-huit premiers exemplaires de cette rénovation de chars sont programmés en 2023, et les crédits mobilisés représentent 70 millions d'euros en crédits de paiements. Nous aurons l'occasion de discuter de l'opportu...
Mais alors, pourquoi le ministre des armées fait-il la promotion des contrats d'apprentissage depuis 2018 ? Cette année encore, le document présentant le programme 212, Soutien de la politique de défense, établit que « l'année 2023 marquera la poursuite des actions relevant du plan ''famille'', le développement de l'apprentissage et la revalorisation de la prime de restauration. » Qui est présent ce soir dans l'hémicycle ? Docteur Renaud, qui défend l'apprentissage, ou Mister Renard, qui le pourfend ?