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Interventions sur "LPM"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Salmon, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je suis pleinement favorable à l'idée d'augmenter les ressources du SSA. Durant la précédente LPM, il a perdu 8 % de ses effectifs, soit 1 600 personnes. Actuellement, nous constatons une trop lente remontée en puissance de la médecine des forces, alors que le SSA joue un rôle essentiel : il doit garantir à nos troupes un soutien médical de très haut niveau lors de tous les engagements opérationnels ; il favorise la résilience de la nation puisqu'il peut être mobilisé en cas de crise sanitair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...ce que j'ai dit. J'ai noté que le budget prévu l'an dernier avait été consommé dès la fin du mois d'août. Dès lors, il faut piocher dans un autre programme pour abonder le compte du SEO, le service de l'énergie opérationnelle. Dans la loi de finances rectificative votée en juillet, vous n'avez pas intégré cette question, vous n'avez rien modifié. De même, vous n'avez pas activé l'article 5 de la LPM qui aurait permis de traiter cette dépense de façon interministérielle. Le programme 178 Préparation et emploi des forces a été mis en tension en raison de cette sous-estimation du budget. Or vous recommencez avec le budget pour 2023. Vous estimez le baril de Brent à 63 euros alors qu'il est en moyenne, cette année, à 96 euros. Personne ne croit qu'il redescendra à 63 euros. La seule ques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Salmon, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Comme l'avait expliqué M. le ministre et comme vous venez de le dire, l'article 5 de la LPM prévoit une clause de sauvegarde. Il n'est cependant pas utile d'attendre un projet de loi de finances rectificative. Avis favorable à titre personnel pour ces amendements qui n'ont pas été examinés par la commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

Les hélicoptères de transport lourds semblent avoir été oubliés par la loi de programmation militaire. On a fait le choix coûteux des NH90 alors que leur faible disponibilité peut constituer un problème pour nos soldats et marins. Au Sahel, on a recouru massivement à des hélicoptères lourds de type Chinook ou Merlin, absents de la LPM. À en croire le général Lavigne, ancien Cemaae, chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace, ces appareils ont donné satisfaction. Il faut aujourd'hui combler ce trou capacitaire. C'est pourquoi, par cet amendement, nous proposons des crédits pour lancer un programme national destiné à la conception et à la fabrication d'un hélicoptère de transport lourd français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Actuellement, les forces françaises ne disposent pas d'hélicoptères de transport lourds. Elles dépendent éventuellement, pour certaines opérations extérieures, de capacités étrangères. Disons-le clairement : c'est un choix qui a été fait dans le cadre de la LPM 2019-2025 compte tenu des coûts de ces hélicoptères de transports lourds. Des besoins tactiques et de mobilité ont été jugés prioritaires, conduisant à engager ces sommes sur d'autres programmes. De tels appareils pourraient être utiles pour épauler les A440M, déjà fortement mis à contribution. Par ailleurs, un Chinook – que vous avez cité en exemple – coûte environ 70 millions d'euros et vous p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Votre amendement soulève deux questions. Premièrement, s'agissant des stocks, les armes de petit calibre sont en cours de renouvellement dans le cadre de la LPM. Trois contrats ont en effet été conclus ces dernières années pour l'acquisition de fusils d'assaut, de pistolets automatiques et de fusils de précision. Le PLF prévoit un effort de 50 millions d'euros en 2023. Deuxièmement, s'agissant de l'approvisionnement, depuis le début des années 1990, en effet, la France n'a plus la capacité de produire des munitions de petit calibre, ce qui nous oblige à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...e brouilleurs et de systèmes de protection – répond en partie à votre attente. Pour information, les dix-huit premiers exemplaires de cette rénovation de chars sont programmés en 2023, et les crédits mobilisés représentent 70 millions d'euros en crédits de paiements. Nous aurons l'occasion de discuter de l'opportunité de réévaluer le nombre de chars et d'entrer dans le détail dans le cadre de la LPM. Je suis désolé de reprendre cet argument, mais il est vrai que nous devons avoir une discussion plus globale et stratégique qui dépasse les enjeux de la loi de finances. Mon avis personnel est défavorable s'agissant d'un amendement qui n'a pas été étudié en commission.