6 interventions trouvées.
...ons est difficile car les modèles d'exploitation des cédants ne correspondent pas toujours aux souhaits des nouveaux agriculteurs – notamment quand ces derniers ne sont pas issus du milieu agricole. L'objet de cet amendement était de créer un module d'aide à la reconception du système d'exploitation. Dans le département du Gers, à Montégut, le collectif des Arbolèts, accompagné par l'association Terre de liens, a ainsi transformé une installation de polyculture-élevage en quatre ateliers d'exploitation sur le même site : un élevage de chèvres et de brebis, une activité de maraîchage, un élevage de porcs noirs gascons, et de grandes cultures produisant des boissons végétales. Un tel module aurait pu aider ces jeunes, parfois en reconversion, non issus du milieu agricole, qui ont du mal à s'ins...
...temps long. Tous les élus qui ont établi des périmètres de protection autour des captages d'eau nous disent qu'il faut des années avant que les analyses ne détectent des résultats. De même, un agriculteur qui se met à pratiquer l'agriculture sous couvert n'en verra pas les effets après seulement une ou deux années – que ce soit en prenant sa bêche, comme on dit chez moi, ou en faisant analyser sa terre ; il faudra qu'il attende longtemps avant que les effets positifs de ses choix vertueux soient tangibles ! Je ne conçois pas cet article comme un article policier.
Monsieur le ministre, vous vous apprêtez à faire s'effondrer le nombre d'installations de jeunes agriculteurs dans certaines régions agricoles ! Avec cet outil, plus personne ne pourra s'installer dans les Pyrénées-Orientales, puisqu'on opposera aux agriculteurs que le manque d'eau ne permet plus de cultiver les terres. Vous suivez très clairement une stratégie de décroissance, monsieur le ministre.
...jouter cet indicateur au diagnostic. Il ne faut pas oublier la biodiversité sous prétexte qu'on lutte pour le climat. Dans le cadre de la COP15, on s'était engagé à suivre une feuille de route qui enjoint de protéger la biodiversité. L'agriculture joue un rôle important en ce sens en contribuant, parfois, à cette préservation. Le diagnostic permettrait de suivre l'état de la biodiversité sur les terres agricoles.
Il tend à rétablir le module d'évaluation de la qualité et de la santé des sols, qui figurait dans le projet de loi initial déposé par le Gouvernement comme dans le texte adopté en commission, mais qui ne figure plus dans l'amendement de réécriture. Je ne me lancerai pas dans un long éloge des vers de terre, mais nous savons combien la question du vivant, de la matière organique présente dans les sols, est centrale, vitale, déterminante. L'Assemblée nationale doit donc être éclairée : pourquoi l'alinéa initial qui prévoyait « de fournir une information claire et transparente sur l'état des sols » a disparu de la nouvelle rédaction, issue de l'accord conclu avec M. Dive ? Comment pourrait-on réalise...
...rteur, vous n'avez pas répondu à ces questions capitales. Vous prétendez vouloir élaborer un texte transpartisan, mais vous avez conclu un marché avec Les Républicains, qui font une fixation sur l'évaluation de l'état des sols. Cela dénature le texte. Nous n'allons quand même pas faire de l'agriculture hors-sol ! Nous sommes des terriens, des personnes enracinées, nous croyons à la qualité de la terre. L'essentiel des questions de biodiversité et de climat se concentre sous nos pieds, pas au-dessus. Comment peut-on exclure le sol d'un diagnostic agricole ?