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Les objectifs n'ont jamais disparu : l'article 1er fait clairement référence à la stratégie alimentaire et à la stratégie de biodiversité, où l'on retrouve bien les 21 % et les 10 % de la SAU consacrés respectivement à l'agriculture biologique et aux légumineuses. L'article L1 du code rural et de la pêche maritime, qui fixe pour 2022 un objectif de 15 % de la SAU en bio est obsolète, il n'a plus de sens. Les rapporteurs et le ministre font un geste vers l'ensemble des acteurs du bio – et non vers vous –, afin que ces objectifs soient inscrits dans la loi.
J'en profite pour formuler quelques observations. La première, c'est que dans les textes de loi, notamment dans les lois d'orientation, nous avons pris l'habitude de fixer des objectifs chiffrés. J'ai constaté, à maintes reprises, que ces objectifs n'avaient absolument pas été atteints.
L'objectif de 21 % en 2030 marque donc un recul. Comment l'expliquez-vous ? Comptez-vous, après avoir tenu l'objectif pour 2027, ralentir le rythme de développement de l'agriculture bio ou abandonner cet objectif ? Pour le groupe Écologiste, la situation est claire : il faut accélérer le développement de la filière bio. L'urgence écologique est là, les solutions et l'argent sont là. Ne manque que la volonté politique pour stimuler l'offre et la demande.
... ambitieux que celui fixé par la trajectoire européenne. Retrouvons un peu d'ambition en nous donnant l'objectif de 25 % en 2030 ! J'invite mes collègues à voter les amendements identiques ainsi que l'ensemble des sous-amendements. Les remarques de Mme Batho me semblent aussi très importantes. Ainsi sous-amendés, ces amendements répondraient aux attentes de tous les bancs et donneraient un cadre solide auquel adosser les futures politiques publiques.
Nous assistons, une fois encore, à un débat hors-sol, dans un monde parallèle qui fait fi de réalités qu'ont heureusement rappelées certains députés LR. Vous conduisez les jeunes agriculteurs à l'impasse, au détriment des autres agriculteurs bio qui évoluent, ainsi que l'a souligné M. Le Fur, dans un marché déjà saturé. J'aimerais comprendre, monsieur le ministre. Vous dites à la gauche qu'elle ne doit pas verser dans le « y'a qu'à faut qu'on ». E...
…peut nourrir la population française en respectant la santé des consommateurs, comme l'environnement. Je rappellerai également que l'agriculture biologique n'est pas sans affecter les sols, en raison notamment de l'utilisation comme fertilisant du cuivre, qui compte parmi les métaux lourds.