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L'article 7 bis prévoit un rapport du Gouvernement sur les perspectives d'évolution du métier de vétérinaire. Je propose d'en compléter la rédaction en insistant sur la formation et la pénurie de vétérinaires en France. Il manque plus de 800 vétérinaires dans le pays, surtout – on l'a dit – dans les zones rurales. Or l'absence de vétérinaires porte préjudice au développement de l'activité des agriculteurs. En outre, sur les 19 000 vétérinaires qui pratiquent en France, seul un tiers exerce auprès des an...
Il vise à préciser les objectifs du rapport proposé dans l'article 7 bis . À nos yeux, l'urgence est de faire face à la financiarisation qui est à l'œuvre dans les cliniques vétérinaires. Depuis dix ans, le phénomène s'accélère : des fonds d'investissement prennent des parts dans les cliniques, et on assiste à des fusions ou à des absorptions. Il y a là un vrai risque de désertification vétérinaire, ou plutôt d'accélération de cette désertification, comme l'a très bien dit notre collègue Mathilde Hignet. L'amendement vise donc à évaluer plus précisément le phénomène, afin de bi...
..., mais c'est le seul moyen dont je dispose, en raison de questions de recevabilité, pour revenir sur un débat qui a eu lieu en commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. L'amendement que j'avais présenté y avait été adopté, avant d'être repoussé en commission des affaires économiques, à votre demande, monsieur le ministre. Il tendait à la création d'une cinquième école vétérinaire publique en France – j'insiste sur son caractère public. La désertification, ou la déprise, vétérinaire en zones rurales est une réalité : en Nouvelle-Aquitaine, l'une des premières régions d'élevage française, le nombre de vétérinaires spécialisés en animaux de rente a diminué de 20 %. Pourquoi insistons-nous sur la nécessité de créer une nouvelle école vétérinaire publique dans un territoire ...
J'entends vos arguments, monsieur le ministre. Je voudrais cependant soutenir l'amendement de notre collègue Delautrette, qui tend à créer une école vétérinaire au cœur d'une grande région d'élevage.
L'amendement précédent, qui instaure des stages en sixième année d'études, était intéressant et il fallait le voter. Cependant, former des vétérinaires dans un territoire d'élevage est la seule façon de leur donner la vocation. De nombreux étudiants s'installent dans la région où ils ont étudié. Comme je l'ai dit tout à l'heure, mon département envisage de salarier des vétérinaires : les trois quarts des vétérinaires présents sont belges et ont réalisé leur formation en Belgique – je n'ai aucun problème avec cela. La création d'une école au se...