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En matière de souveraineté alimentaire, fil conducteur de nos travaux, le principal péril concerne l'élevage. Pour pérenniser cette activité, la présence de vétérinaires dans tous les territoires est nécessaire. Prenant en compte la pénurie en la matière – vous annoncez des effectifs en hausse, mais seulement dans plusieurs années –, le texte prévoit déjà l'ouverture de certains actes à des non-vétérinaires. Nos amendements visent toutefois à régler certains problèmes posés par la rédaction actuelle, qui restreint au cadre du cabinet la délégation de ces actes à...
Identique au précédent, cet amendement vise à aller au-delà de ce que prévoit l'article 7, en ouvrant à des techniciens certains actes vétérinaires. En effet, dans les zones d'élevage, les vétérinaires ne sont pas assez nombreux, au point qu'en Corrèze le département envisage de salarier des vétérinaires, comme beaucoup d'organisations de producteurs l'ont fait. Il faut donc permettre à des techniciens de réaliser certains actes, comme cela s'est fait pendant l'épizootie de grippe aviaire. Pendant l'épidémie de covid, on a autorisé pharmac...
Cet amendement nous a été proposé par la Coopération agricole, qui souhaite rendre la rédaction de l'article plus adaptée à la réalité des territoires ruraux, en autorisant et en encadrant la réalisation par des non-vétérinaires d'actes vétérinaires sur des animaux de rente. La liste des actes vétérinaires pouvant déjà être réalisés par des non-vétérinaires reste limitée et mériterait d'être rallongée. Par exemple, les techniciens intervenant sur les espèces ruminantes ou cunicoles et disposant pourtant des compétences requises ne peuvent pas réaliser certains actes élémentaires, malgré le manque de vétérinaires dans l...
...leur retrait. Tels qu'ils sont placés, ils n'interviendraient qu'au bénéfice des espèces aviaire et porcine puisqu'ils portent sur le sixième alinéa de l'article L. 243-3 du code rural et de la pêche maritime. Pourquoi d'autres espèces – bovine, ovine, caprine, etc. – ne bénéficieraient-elles pas également des actes ainsi délégués ? De plus, il faut rappeler que les personnes ayant la qualité de vétérinaire au sens de l'article L. 241-1 du code rural et de la pêche maritime sont autorisées à pratiquer tous les actes relevant de leur profession, à savoir « la médecine et la chirurgie des animaux ». Ainsi, en application de l'ordonnance n° 2011-78 du 20 janvier 2011 relative aux conditions dans lesquelles certains actes peuvent être réalisés par des personnes n'ayant pas la qualité de vétérinaire, pl...
Au 7° de ce même article du code rural, vous souhaitez par ailleurs supprimer la mention des « activités à finalité strictement zootechnique » ; or une telle disposition limite les possibilités, pour des techniciens salariés, des vétérinaires ou des sociétés vétérinaires, de réaliser certains d'actes, en particulier des inséminations ou des actes de dentisterie, notamment équine. Le fait que certains actes ne puissent être accomplis que par des vétérinaires obéit à des exigences de technicité, par exemple s'agissant des chevaux, qui réclament de ne pas aller trop loin. Je le répète : les vétérinaires que nous avons auditionnés souha...
De nombreux députés de la majorité ont cosigné cet amendement qui a été rédigé par notre collègue aveyronnais Jean-François Rousset. Il vise à lutter, là encore, contre les déserts vétérinaires, en particulier dans les zones d'élevage, en introduisant un dispositif qui a fait ses preuves dans de nombreuses professions médicales ou paramédicales : un stage obligatoire, en sixième et dernière année d'études vétérinaires, comprenant une mise en pratique progressive dans un territoire d'élevage. L'étudiant serait pris en charge par un vétérinaire, qui l'accueillerait dans son cabinet et fe...
Je veux saluer les deux députés aveyronnais à qui nous devons cet amendement – l'un l'ayant rédigé, l'autre présenté. Le docteur Rousset, qui ne s'occupe que de médecine humaine, n'est pas vétérinaire, mais son amendement a été élaboré avec beaucoup de clairvoyance. Avis favorable.
Nous soutiendrons cet amendement proposé par le collègue Jean-François Rousset mais – vous y verrez peut-être une coïncidence – fortement inspiré par une proposition du président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, qui visait à former de jeunes vétérinaires en sixième année d'études dans certains territoires, en favorisant leur installation sur place et en les sensibilisant aux problèmes spécifiques qu'ils pourraient y rencontrer. Mon collègue Echaniz l'avait défendue pour moi en commission des affaires économiques, mais elle n'avait pas eu la chance de recevoir un avis favorable du Gouvernement. S'agissant des vétérinaires amenés à soigner des ani...