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...evienne un sujet de division, alors que nous pourrions toutes et tous être d'accord. Pour montrer l'unanimité de la représentation nationale, nous souhaitons donc que ce soit une commission représentant tous les groupes présents au Parlement qui soit saisie de ce dossier. Par ailleurs, avant la pause, M. le rapporteur a évoqué la question de la représentation des différentes provinces au sein du Congrès de Nouvelle-Calédonie, un sujet important.
Je vais répondre à Mme Sebaihi et laisserai M. Lachaud compléter sa question plus tard. Nous voulons trouver un accord parce que nous pensons que c'est mieux pour l'archipel et parce que nous avons encore des revendications, que ce soit sur la répartition des sièges au Congrès ou sur la répartition des compétences entre l'État et la Nouvelle-Calédonie. Le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie ne se limite pas à la question du dégel du corps électoral. Je le dis solennellement, très clairement et avec sincérité : oui, nous voulons trouver un accord politique, même si le dégel est voté par l'Assemblée nationale. Sur l'amendement, avis défavorable.
Qui se fonde sur l'article 70, alinéa 3, de notre règlement, relatif aux mises en cause personnelles. M. Houlié me fait dire ce que je n'ai pas dit et me traite ensuite de menteur. Je trouve que c'est un peu fort ! Je n'ai absolument pas dit que la question de la répartition des sièges au Congrès figurait dans le projet de loi ou qu'elle serait traitée ultérieurement. Je répondais au rapporteur qui soulignait la disproportion de population entre les provinces Nord et Sud, et la disjonction qu'elle crée depuis l'accord de Nouméa.
...aux. Face à cette provocation du gouvernement français, l'Union calédonienne a annoncé suspendre jusqu'à nouvel ordre les discussions qu'elle menait jusqu'à présent avec les groupes loyalistes et Le Rassemblement. Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), qui regroupe l'Union calédonienne, le Palika et deux autres mouvements indépendantistes, s'est réuni le 23 mars dernier en congrès et demande – exige, même – le retrait de la réforme constitutionnelle. Il demande aussi avec force la création d'une médiation qui serait conduite par une personnalité de haut niveau afin de garantir l'impartialité de l'État et favoriser la reprise des négociations entre l'État et les indépendantistes. En effet, aujourd'hui les partis indépendantistes ont le sentiment – qui n'est peut-être pas qu...
...ant du point de vue de la rédaction que du contenu. Dans la version issue du Sénat, le texte prévoit que seul le Premier ministre puisse saisir les présidents des deux assemblées du Parlement pour leur faire constater l'existence d'un accord des parties prenantes. Nous proposons par le présent amendement d'élargir la possibilité de saisine aux présidents des groupes politiques et au président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Il nous semble en effet, et je crois que le débat l'a montré, que le Gouvernement n'est pas en position d'impartialité, étant donné le choix qu'il a fait de remettre en cause le cadre de Nouméa ; il ne saurait donc légitimer les accords. C'est pourquoi, après avoir proposé de créer une mission de médiation, nous suggérons d'élargir le cadre pour valider l'accord. L'amen...
Il vise à faire en sorte que ce ne soit pas seulement le Premier ministre qui puisse saisir les présidents des deux assemblées, mais également le président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie. M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer a dit que vous vouliez rétablir la démocratie, mais je considère pour ma part qu'en Nouvelle-Calédonie, la démocratie fonctionne toujours. Le Congrès fait partie de ses institutions et son président est légitime pour saisir les présidents des deux chambres, le Sénat et l'Assemblée nationale, pour qu'eux-mêmes constatent poli...
Et puis, patatras, dimanche le Président de la République dit qu'en fait cela ne sert à rien d'aller vite vu que, de toute manière, il ne va pas convoquer le Congrès tout de suite ! J'imagine la frustration de nos collègues qui ont été bridés dans leur volonté d'amender… Alors qu'en réalité, Arthur Delaporte l'a dit, ce n'est pas bien grave si on renvoie le texte au Sénat tant qu'il peut intégrer des amendements intelligents comme l'amendement n° 52 qui propose que des groupes puissent saisir la présidente de l'Assemblée et le président du Sénat, ou l'amendem...
Par le passé, la gestion par le Premier ministre favorisait au contraire une approche susceptible de rassembler tout le monde et d'aboutir à des accords. Cela soulève la question du dialogue et de la confiance. Je reviens sur ce qu'a dit mon collègue Lachaud de façon très claire. Vous ne pouvez pas nous dire à la fois qu'il faut voter vite et conforme et que vous ne convoquerez pas le Congrès : il y a là au mieux une incohérence, au pire une hypocrisie.
Soit vous avez en tête de convoquer le Congrès rapidement et le Président, qui a simplement cherché à gagner du temps dans la perspective de l'examen de ce texte, n'attend que le vote du texte pour convoquer le Congrès afin de passer en force, comme à votre habitude ; soit vous avez vraiment l'intention de ne pas convoquer le Congrès et, puisqu'il n'y a aucune raison de voter vite et de voter conforme, vous pouvez laisser le Parlement faire s...
Voilà ce que nous disons : entendez-le ! Le collègue Tavel, reprenant lui aussi les mots du Président de la République, vous disait qu'il n'était pas certain que le Congrès adopte ce texte. Alors, pourquoi se précipiter pour l'adopter ici ? Pourquoi une telle précipitation ? Nous savons qu'en accélérant le calendrier parlementaire, nous allons créer les conditions d'une grande tension – comme l'archipel en a déjà connu. Ne méprisez donc pas ce que nous faisons et cessez d'utiliser un vocabulaire dévalorisant à notre encontre. Nous vous demandons de saisir la gravit...
La séquence est très intéressante, car elle renvoie au calendrier législatif et à la question suivante : est-il nécessaire ou non de légiférer dans l'urgence ? Pour notre part, nous considérons, compte tenu de la décision du monarque présidentiel de ne pas convoquer le Congrès – décision que, pour le coup, je trouve assez raisonnable –, qu'il n'y a pas d'urgence à légiférer en adoptant ce texte. C'est notre droit le plus absolu et, en défendant ces amendements, nous permettons à l'intégralité des arguments de s'exprimer. L'adoption de n'importe lequel de ces amendements – celui-là, par exemple, qui n'est pas si mal – permettrait d'éviter un vote conforme et donc de gag...
Faites au moins l'effort de la cohérence ! Si vous voulez vraiment l'apaisement, le dialogue et la sérénité, il ne faut pas voter ce texte qui dispense le Président de la République de convoquer le Congrès. Si vous souhaitez faire preuve de cohérence, il faut voter cet amendement afin de créer cette mission de dialogue et pour qu'enfin la concorde puisse régner de nouveau en Nouvelle-Calédonie.
Lors de la discussion sur le premier texte de loi relatif à la Nouvelle-Calédonie, vous vous étiez vanté d'avoir le soutien du Congrès pour reporter la date des élections. Cette fois, le Congrès de Nouvelle-Calédonie a voté en faveur du retrait du texte dont nous débattons mais vous n'en faites pas état. Vous ne l'avez pas évoqué ! Pourquoi choisir de faire de la démocratie à géométrie variable ? Pourquoi tenir compte du vote du Congrès lorsqu'il va dans votre sens et qu'il est d'accord avec vous pour changer le calendrier des ...
Cet amendement vise précisément à corriger le texte pour transformer l'avis simple du Congrès en avis conforme. C'est parce que nous respectons la souveraineté calédonienne, dont le Congrès est l'expression, que nous pensons que cet avis est nécessaire. Il se trouve que l'avis du Congrès sur ce projet de loi constitutionnelle est négatif. Vous prétendiez défendre la démocratie, en parangons de vertu, mais au fond, vous n'utilisez l'argument démocratique que quand il va dans votre sens. L...
...endrier, je m'interroge : qui fait preuve de précipitation ? C'est vous ! Au moment même où le texte est débattu à l'Assemblée, le Président de la République déclare qu'il faut reprendre le dialogue et qu'il va inviter les parties prenantes pour ouvrir les discussions. Je réitère donc ma question. Je ne comprends toujours pas pourquoi nous devrions voter un texte qui sera éventuellement soumis au Congrès alors même qu'en cas d'accord intervenu avant décembre, tout cela sera caduc. Pourquoi ne pas travailler, sans épée de Damoclès au-dessus de la tête des parties prenantes, à obtenir un accord global dans de bonnes conditions et dans un dialogue apaisé, afin d'éviter ce qui est en train de se produire en Nouvelle-Calédonie, plutôt que de précipiter le vote de ce texte ? Je ne comprends pas.
Cet amendement vise à repousser d'un an le délai d'adoption de la loi organique organisant les prochaines élections pour le renouvellement général du Congrès et des assemblées de province en le mettant en cohérence avec la date des élections la plus tardive évoquée par le Conseil d'État, c'est-à-dire dans dix-huit mois. C'est une proposition de bon sens parce que nous pourrions encore reporter l'élection d'un an si la loi organique était adoptée au plus tard le 1er
...nienne. Nous avons eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises : le texte sur lequel nous nous apprêtons à nous prononcer est un texte de contrainte et de nécessité. Contrainte, car le dégel du corps électoral, dont toutes les forces locales approuvent le principe, suscite de nettes divergences quant à ses modalités ; nécessité, car en l'absence d'accord, compte tenu du gel, aucune élection au Congrès ou aux assemblées de province ne pourrait avoir lieu sans être contestée devant les tribunaux et sans aucun doute annulée. Je rappelle que près de 20 % de la population calédonienne, des citoyens français nés en Nouvelle-Calédonie, petits-enfants de Kanaks ou de loyalistes, sont privés du droit de vote à ces élections. Face à cette nécessité, à cette contrainte, notre groupe estime le projet de ...
...France : c'est à la fois le signe que la politique peut beaucoup et celui qu'elle a échoué pour l'instant. Édouard Philippe le disait lui-même lors de son audition : ce texte ne permettra malheureusement pas de répondre à l'urgence de la situation. Notre responsabilité collective, c'est de faire en sorte que le vote de ce soir ne soit qu'une étape. Il peut ne pas y avoir d'examen du texte par le Congrès, pas de réforme constitutionnelle : il y va de la responsabilité du Gouvernement. Il devrait se passer au moins un mois – j'espère davantage – avant que le Président de la République ne convoque le Congrès ; d'ici là, notre responsabilité collective, je le répète, est de permettre un retour au chemin du dialogue. Malheureusement ce vote solennel, à une heure tardive – même si c'est le matin à Nou...
... les mêmes arguments pour se convaincre de leur justesse, et tout s'y passe comme si l'accord de Nouméa avait été atteint sans encombre, comme si sa suite logique était une réforme décidée par l'État, pour l'État et avec l'État. Monsieur le ministre, les faits sont têtus. Vous sélectionnez ceux qui vous arrangent : vous évoquez le Conseil d'État, pas l'ONU, qui est d'un autre avis ; vous citez le Congrès de la Nouvelle-Calédonie quand il va dans votre sens, mais lorsque ce n'est plus le cas, ce dernier ne représente subitement plus la volonté du peuple et son avis devient inutile.
Je tiens à votre disposition l'amendement de M. Metzdorf déposé au Congrès de la Nouvelle-Calédonie dimanche, qui remplace un f minuscule par un f majuscule, et qui supprime deux virgules.